Arsene WengerGetty Images

Arsenal : Wenger ressent de "la tristesse" de ne pas être impliqué dans le club

Arsène Wenger dit qu'il ressent toujours un peu de tristesse à propos de son départ d'Arsenal mais qu'il reste amoureux du club dont il a été un élément majeur pendant tant d'années. Wenger a dirigé Arsenal de 1996 à 2018, gagnant le statut d'icône du club tout en s'imposant comme l'un des meilleurs entraîneurs que le football anglais ait connu.

"C'est difficile de ne plus faire partie d'Arsenal"

Le Français n'a pas été impliqué avec le club londonien depuis son départ du banc de touche en 2018, ayant pris un rôle de chef du développement du football mondial de la FIFA, et il dit qu'il trouve toujours difficile de ne pas travailler avec son ancien club. "Cela me rend un peu triste", a-t-il déclaré dans une interview accordée à Sky Sports.

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"C'est la fin d'une passion, pas la fin d'un amour car j'aime toujours Arsenal, j'aime toujours la Premier League. C'est le premier championnat que je regarde, et même aujourd'hui, cela n'a pas changé. Mais vous n'en faites plus partie aussi étroitement qu'avant, donc c'est très difficile", a analysé l'ancien entraîneur des Gunners.

"C'est normal que ça vous manque"

"Quarante ans fondamentalement dans ce travail, jamais une année je ne me suis arrêté, donc bien sûr, c'est très dur parce que la tension, l'intensité, les grands moments, même les mauvais moments vous manquent. C'est pourquoi, bien sûr, c'était très dur. Physiquement, quand vous travaillez 22 ans dans le football dans le même club, c'est 100 ans dans la vie normale, donc ça vous manque", a conclu le Français.

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Wenger a ensuite évoqué son plus grand rival, José Mourinho, avec qui il s'est fameusement affronté à de nombreuses reprises pendant le mandat du Special One en Premier League. L'ancien patron d'Arsenal dit qu'il avait toujours hâte d'affronter le Chelsea de Mourinho, car ces matchs étaient toujours parmi les plus importants du calendrier.

Wenger sur son plus grand rival Mourinho

"Eh bien, fondamentalement, je dirais que c'est toujours un grand match, un match qui décide du championnat et, à l'époque, c'était plus Man United et Chelsea aussi", a-t-il dit. "Mais, ma rivalité a toujours été avec les clubs plutôt qu'avec l'entraîneur je n'ai jamais fait de déclarations sur un plan personnel. J'avais beaucoup d'exaspérations avec Mourinho à l'époque parce que j'avais l'impression que Chelsea était le premier club qui arrivait et dépensait de l'argent qu'il ne gagnait pas."

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