Tir au but de Julian Alvarez : Le président de l’Atlético détruit l’UEFA et la VAR

Le 12 mars dernier, l’Atlético e Madrid s’inclinait face à son grand rival du Real Madrid (1-0, 2 t.a.b 4) lors d’une séance de tirs au but marquée par une séquence controversée. Le tir de Julian Alvarez, qui aurait touché le ballon à deux reprises, a été invalidé par la VAR après consultation de cette dernière. Au lendemain de la rencontre, l’UEFA a bien reconnu que l’attaquant argentin avait enfreint le règlement. Ce qui a conduit à l’annulation de son tir.

Le président madrilène, Enrique Cerezo, ne décolère pas. Dans une déclaration relayée par AS, il n’a pas mâché ses mots à l’encontre de la VAR et de la gestion arbitrale de cette phase décisive.

« J’adore et j’admire les arbitres. Je n’aime pas la VAR, car c’est un outil qui ne remplit pas sa fonction. Il y a eu 50 000 photos et vidéos du tir au but, et on ne voit même pas qu’il y a eu une double touche du ballon ou quoi que ce soit. L’arbitre qui l’a dit ou la VAR ont dû l’inventer, car même dans ce qu’ils ont ordonné, on ne voit absolument rien. Une fois le résultat connu, qu’ils le sanctionnent ou non c’était la même chose pour nous. La VAR ne fonctionne pas quand elle devrait fonctionner, et elle fonctionne quand elle ne devrait pas fonctionner », a-t-il déclaré.

Les propos du dirigeant traduisent une véritable crise de confiance envers la technologie censée garantir l’équité. Pour lui, la VAR devient un outil à géométrie variable, servant parfois à justifier l’injustifiable. Une nouvelle polémique qui relance le débat sur la transparence et la cohérence des décisions arbitrales dans les grandes compétitions européennes.