Scandale arbitral à Rennes, la FFF donne raison à l'OL

Dès la 18e minute, une action litigieuse a fait basculer l’atmosphère au Roazhon Park. Khalis Merah a subi une grosse intervention d’Anthony Rouault, passée inaperçue par Ruddy Buquet et son équipe. La FFF a clarifié la situation dans son rapport officiel : « ne percevant pas cette faute sur le terrain, l’arbitre ne la siffle pas. L’arbitre vidéo contrôle immédiatement cette infraction et, après analyse, estime que la faute ne doit pas nécessairement être sanctionnée par un carton rouge. Considérant que la décision de l’arbitre n’est pas clairement erronée, l’arbitre vidéo décide donc de ne pas inviter l’arbitre à revoir la situation. » Une explication qui n’a pas suffi à calmer les critiques.

Dans la foulée, la Direction de l’arbitrage a cependant admis l’erreur : « La faute commise par le joueur rennais est réalisée à l’aide d’une semelle qui vient directement impacter la face externe du mollet droit du joueur lyonnais, avec une intensité qui se déplace ensuite sur le haut de la cheville de ce dernier. Ce geste sanctionnable met clairement en danger l’intégrité physique de la victime. En conséquence, le joueur fautif aurait dû être exclu pour s’être rendu coupable d’une faute grossière et l’intervention de l’assistance vidéo à l’arbitrage était attendue. » Un aveu qui valide la contestation de l’OL et confirme le scandale arbitral.

Si l’instance a reconnu une erreur majeure sur l’action concernant Khalis Merah, elle a en revanche soutenu la décision de Ruddy Buquet concernant Tyler Morton. Le milieu lyonnais avait été expulsé plus tard dans la rencontre, une sanction jugée justifiée par la FFF. En dépit de cette précision, la sortie du rapport officialise un désaccord profond entre les Gones et le corps arbitral. L’affaire ne manquera pas de laisser des traces dans la relation entre Lyon et l’institution, alors que le club réclame plus de clarté et de constance dans l’usage de la VAR.