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Les gagnants et les perdants de la nomination de Ruben Amorim au poste de manager de Manchester United

Ruben Amorim n'a jamais joué en Premier League, mais depuis qu'il a mené le Sporting CP au titre de la ligue portugaise en 2021, on a le sentiment que c'est une question de temps avant qu'il s'y retrouve. Chaque fois qu'un club anglais de quelque stature que ce soit est à la recherche d'un nouveau manager, son nom n'est jamais très loin de la liste des candidats. Et après avoir été lié à Chelsea, Tottenham, Liverpool et West Ham, le Portugais a accepté de prendre la relève de Manchester United et a maintenant l'occasion de montrer pourquoi il a reçu autant de battage médiatique. A partir de la fin novembre, plus exactement, quand il pourra enfin commencer son travail.

Il a été récompensé pour avoir pris son temps et avoir rejeté des offres précédentes, décrochant le plus grand emploi du football anglais. Mais c'est aussi sans doute le plus difficile. De nombreux entraîneurs ayant des CV bien plus prestigieux que celui d'Amorim ont été broyés et recrachés, incapables de stopper la dégradation qui s'est installée depuis que Sir Alex Ferguson a pris sa retraite en 2013. Il suffit de regarder le modèle d'Amorim, José Mourinho, le flamboyant Louis van Gaal ou Erik ten Hag, qui était l'un des meilleurs entraîneurs d'Europe lorsqu'il a pris le chalice empoisonné et est entré dans la lessiveuse d'Old Trafford.

Le jeune coach de 39 ans, qui sera le plus jeune entraîneur que United ait eu depuis Wilf McGuinness en 1969, a déjà restauré une institution du football en souffrance à la grandeur, remportant deux titres de champion avec le Sporting - dont leur premier en 19 ans - ainsi que deux coupes de la Ligue. Il apporte des idées nouvelles et une vision claire, une formation reconnaissable en 3-4-3 et une réputation pour mettre en place un football offensif effréné et de nombreux buts.

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Mais il devra aussi donner des résultats rapidement, car ses nouveaux employeurs ont dépensé 10 millions d'euros pour le libérer de son contrat au Sporting, seulement quatre mois après avoir soutenu Ten Hag malgré tous les signes d'avertissement. GOAL analyse les gagnants et les perdants alors qu'une nouvelle ère s'apprête à commencer à Old Trafford...