Le Parc des Princes a vibré, crié, maudit. Pendant 87 minutes, le PSG a offert une démonstration de football aussi brillante que frustrante. Face à Liverpool, supposée forteresse anglaise, les Parisiens ont tout écrasé… sauf le score. 27 tirs, 10 cadrés, 71 % de possession : les chiffres racontent une domination sans équivoque. Mais ils masquent surtout l’essentiel : Alisson Becker, gardien des Reds, a volé la vedette, sauvant son équipe à dix reprises, dont cinq arrêts « miraculeux » selon ses propres mots.
La défaite (0-1) est cruelle, presque injuste, comme l’a souligné Luis Enrique. Pourtant, ce scénario n’est pas une nouveauté pour le PSG. Combien de fois a-t-il dominé sans tuer, joué sans gagner en Europe ? Mais cette fois, le sentiment est différent. Il n’y a pas eu d’erreurs tactiques flagrantes, de fractures mentales, de déroute collective. Juste un gardien surhumain et un réalisme absent. Comme si le destin s’acharnait à rappeler aux Parisiens que le football reste un sport de détails, même quand on le domine de la tête aux pieds.
À six jours d’Anfield, cette défaite n’est pas une fin. C’est un avertissement, une leçon, et peut-être même un motif d’espoir. Car si le PSG a pu réduire Liverpool à l’état de figurant dans cette première manche, pourquoi ne pourrait-il pas inverser la donne dans une semaine face à ce même adversaire ?









