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Cruauté absolue pour le PSG, Liverpool frappe en assassin

Il y a des soirs où le football refuse de se plier à la logique. Où la domination outrageuse d’une équipe ne se traduit pas au tableau d’affichage. Le PSG a écrasé Liverpool dans tous les compartiments du jeu, mais il s’est incliné sur un coup du sort. Une frappe croisée de Harvey Elliott à la 87e minute, alors que Paris semblait enfin se résigner à ce 0-0 frustrant. Un hold-up d’une cruauté absolue, un scénario cauchemardesque que les Parisiens ont déjà trop souvent vécu.

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    Une démonstration… stérile

    Si un score reflétait la rencontre, ce ne serait pas ce 0-1 immérité. Car il n’y a eu qu’une seule équipe sur la pelouse du Parc des Princes. Paris a joué, Paris a dominé, Paris a asphyxié Liverpool, mais Paris n’a pas marqué. Et dans ces soirs-là, quand l’efficacité vous fuit, la sanction tombe implacablement.

    27 tirs à 2, 9 arrêts d’Alisson, un but refusé pour hors-jeu millimétrique, un penalty oublié… Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Ce PSG-là a tout tenté, tout fait bien, sauf la seule chose qui compte : envoyer le ballon au fond des filets. Kvaratskhelia a été intenable, multipliant les percées, les frappes, butant trois fois sur Alisson (29e, 54e, 56e). Dembélé, Barcola, Doué, tous ont eu leur moment, mais le gardien brésilien était infranchissable, et Liverpool, acculé, ne trouvait aucun espace pour respirer.

    Puis il y a eu cette 26e minute. Une charge brutale de Konaté sur Barcola dans la surface, qui semblait devoir offrir un penalty au PSG. L’arbitre a vu les images, mais a décidé de ne rien siffler. Un tournant, un de plus dans une soirée où Paris n’a pas seulement combattu Liverpool, mais aussi une forme d’injustice qui l’accompagne trop souvent dans ces grandes soirées européennes.

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    Un cauchemar signé Harvey Elliott

    Et puis, l’impensable. Parce que c’est toujours ainsi que Paris chute, au bout d’une rencontre où il a tout maîtrisé. Liverpool n’avait rien montré, rien produit, pas un seul tir cadré en 87 minutes, jusqu’à cette action. Un duel aérien gagné par Darwin Núñez face à Marquinhos, un ballon propulsé dans la course d’Elliott, une frappe du gauche, un Donnarumma impuissant malgré une main effleurée, et le Parc s’est glacé.

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    La crainte d’Anfield

    Paris aurait dû tuer ce match. Il ne l’a pas fait, et il le paie. Et à présent, il lui faudra renverser la vapeur dans l’antre d’Anfield, où Liverpool sait sublimer ce genre d’avantages fragiles. Un exploit sera nécessaire, mais comment croire en un tel retournement après une soirée où le football a semblé refuser obstinément de lui sourire ?