PSG : « Le responsable, c’est… » Luis Enrique désigne le coupable de la défaite contre l’Atlético

Rien ne va plus pour le Paris Saint-Germain en Ligue des champions depuis le début de la saison. S’il marche sur l’eau en Ligue 1, c’est le contraire en C1 pour le club francilien, qui peine à retrouver ses esprits. Depuis sa victoire très difficile et étriquée contre Girona FC (1-0) en ouverture, le club de la capitale française n’a plus jamais retrouvé le sourire. Il aura été battu à Londres par Arsenal (2-0) avant d’arracher le nul à domicile contre le PSV Eindhoven (1-1). Pensant arracher les trois points face à un Atlético de Madrid aussi en difficulté en C1, le PSG a été surpris par Antoine Griezmann et ses partenaires. « On va lutter jusqu’à la fin. C’est difficile d’expliquer le résultat, j’ai plus de 30 ans dans le football et je ne sais pas comment l’expliquer, c’est juste de la malchance ». L’entraîneur est dépassé.

Comme a-t-on coutume de le dire, les entraîneurs sont coupables quand les résultats sont mauvais. Pour ne pas être indexé, le coach du PSG reconnaît être le vrai responsable de cette défaite à domicile bien que l’équipe ait dominé largement les Espagnols. « À dire vrai, la responsable de la création de 50 occasions de but c'est l'équipe et le responsable de tout, c'est l'entraîneur. J'assume tout. Je vais faire de mon mieux pour que l'équipe continue de créer des occasions. C'est très difficile d'expliquer cette série. Ça ressemble à une mauvaise blague. Je me sens très mal. Comme les joueurs, il faudra analyser avec la tête froide et rebondir. Nous avons besoin de 20 occasions, l'adversaire éternue et il marque. Il faut se relever et tenter... », a-t-il déclaré.

Conscient que « la qualification est compromise » pour le Paris Saint-Germain, Luis Enrique reste optimiste pour la suite de la compétition qui pourrait encore être surprenante avec probablement l’obtention du ticket pour le tour suivant. « Je crois que lors de nos trois matchs à domicile, on a été infiniment supérieurs à nos adversaires mais on n’a pas eu de chance. On aurait dû gagner nos trois matchs à domicile et les gagner facilement. Cette compétition a commencé de manière bizarre avec un tirage anormal pour une équipe du chapeau 1. Cela va être très difficile. Il reste quatre finales. Nous avons encore quatre matchs pour changer la situation », a indiqué l’ancien coach du Barça.

Depuis le début de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain n’a inscrit que trois buts, dont un CSC en ouverture contre Girona FC (1-0). S’il s’appuie sur les profils de faux 9 depuis la blessure de Ramos alors que Kolo Muani est là, l’Asturien ne s’en sort pas. Interrogé, Luis Enrique ne semble pas avoir besoin d’un 9 pour le moment. « Apporte-le-moi si tu l'as cet attaquant. Cet attaquant d'où je le sors ? Je suis fidèle à mes idées. Le jour où j'échouerai, ce sera avec mes idées. Je continuerai de suivre mes idées. Je suis sur le bon chemin, dans une série invraisemblable », a-t-il répondu.