Dimanche soir, l’Olympique de Marseille a été tenu en échec par Strasbourg (1-1) lors de la 18e journée de Ligue 1. Mais au-delà du score, c’est une décision arbitrale qui a particulièrement fait réagir les Marseillais : un potentiel penalty non sifflé après un contact entre Guéla Doué et Jonathan Rowe dans la surface alsacienne. Pour les joueurs et dirigeants de l’OM, cette situation s’ajoute à une série de décisions défavorables subies depuis le début de la saison, suscitant un profond mécontentement.
AFPOM - Strasbourg : Le gros coup de gueule des Marseillais contre l’arbitrage
AFPLongoria, un président en colère
Pablo Longoria, le président marseillais, n’a pas mâché ses mots après la rencontre, dénonçant une nouvelle fois le manque de cohérence des décisions arbitrales en France. « Il faut dire stop, a-t-il posé. L'action du penalty sur Rowe, c'est un scandale. Il y a une occasion nette de but et le joueur n'est pas en action de jouer le ballon, qu'est-ce qu'il faut de plus ? Jusqu'où on va arriver avec l'Olympique de Marseille ? », a fustigé le président de l’OM, faisant écho à ses précédentes sorties médiatiques sur le sujet.
Déjà en milieu de semaine, lors de la défaite en Coupe de France face à Lille aux tirs au but, Longoria avait vivement critiqué l’expulsion de Medhi Benatia, le directeur sportif, après des protestations contre l’arbitrage.
AFPLes joueurs marseillais s'insurgent
Les joueurs de l’OM, visiblement agacés, ont également exprimé leur lassitude. Geronimo Rulli, gardien de l’équipe, s’est montré particulièrement critique. « Il y a des choses, je ne peux pas en parler. Pendant la semaine, ils (les arbitres) demandent pardon et reconnaissent leur erreur, comme la semaine dernière avec le penalty, comme après celui contre Lyon. La vérité, c’est toujours contre nous. Je ne veux pas chercher d’excuse mais c’est toujours contre l’OM », a déploré le portier argentin.
Le Brésilien Luis Henrique partage ce sentiment d’injustice. « Je n’aime pas parler de l’arbitrage mais c’est dommage, contre nous, c’est toujours comme ça. S’il y a penalty pour les autres ou quelque chose pareil, ils (les arbitres) le donnent. C’est comme ça, on doit jouer contre lui aussi. On doit oublier, essayer de marquer des points et continuer la saison », a-t-il regretté.
Le capitaine Leonardo Balerdi, lui, n’a pas caché sa colère dans ses déclarations après le match : « Ça commence à faire beaucoup. Avec les arbitres, on essaie de rester calme mais s'il ne siffle pas... C'était un penalty clair. Ils ont fait 1.000 fautes et l'arbitre n'a pas sifflé. Il a sifflé sur la main. Mettre des rouges seulement pour nous, ça marche ça. Les rouges et les penalties, c'est seulement contre nous. C'est incroyable », fustige l’Argentin.
AFPUne tension récurrente avec l’arbitrage
La situation devient pesante pour le club phocéen, qui voit dans ces incidents des freins à leur progression dans les compétitions. Les Marseillais espèrent désormais tourner la page et se reconcentrer sur leurs objectifs sportifs, tout en espérant plus d’équité à l’avenir, comme l’a souligné le coach Roberto De Zerbi.
« On va parler de football, je ne veux pas polémiquer. Il faut parler du match. On a perdu deux points, on méritait plus de choses. On doit se préparer contre Nice. J’étais fier parce qu’on a eu des blessures cette semaine, mais on aurait dû gagner le match. Strasbourg a bien joué, le style était clair, mais avec les problèmes qu’on a eus, c’était un beau match, on méritait la victoire », a estimé le technicien italien sur DAZN.
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