OM, Roberto De Zerbi dresse le bilan de la saison

Face aux journalistes, Roberto De Zerbi n’a pas souhaité alimenter les débats autour de la finale de Ligue des Champions entre le Paris Saint-Germain et l’Inter Milan, malgré les liens évidents avec les deux clubs. "Je regarderai un film sur Netflix", a-t-il lancé avec un sourire malicieux, esquivant ainsi une prise de position entre le club de la capitale - rival direct de l’OM - et l’éternel adversaire de l’AC Milan, son club formateur.

Dans la même lignée, l’attaquant anglais Mason Greenwood a lui aussi préféré botter en touche : "On se concentre sur nous-mêmes. Peu importe qui remporte la finale." Une manière pour le vestiaire olympien, sous la direction de Roberto De Zerbi, de rester centré sur son objectif immédiat : boucler la saison sur une note positive.

Roberto De Zerbi a surtout profité de ce moment médiatique pour commencer à tirer un premier bilan de son aventure phocéenne. "À partir de dimanche, on aura le temps de parler avec le club, faire le bilan, car ça a été une longue saison pas facile", a-t-il expliqué. Sa volonté est claire : "Ma volonté est de rester ici, je l’ai dit plusieurs fois." Il souligne néanmoins la nécessité d’une discussion avec les dirigeants pour "voir ce qu’il faut améliorer, ce qui ne s’est pas bien passé et pouvoir programmer le futur."

La qualification en Ligue des champions, si elle se confirme, n’est qu’une étape. "Pour l’OM, arriver en Ligue des champions est un point de départ. Ce n’est pas une finalité. C’est quelque chose qui devrait être normal", a insisté Roberto De Zerbi, affirmant sa vision d’un OM ambitieux et structuré sur le long terme.

Sur le plan du jeu, Roberto De Zerbi n’a pas masqué sa déception : "Je pense qu’on pouvait faire plus. On a perdu des matchs pesants, la qualité du jeu n’a pas été celle que je voulais, c’est vrai." Connu pour ses principes offensifs et exigeants, le technicien italien se montre critique : "Certaines de mes équipes ont mieux joué que l’OM de cette saison."

Il admet avoir vu de belles séquences, mais trop rares à son goût : "On a fait trois ou quatre bons mois, de novembre à février, mais on pouvait mieux faire. Je ne suis pas satisfait de la qualité du jeu sur dix mois." Et de conclure en pointant des contre-performances regrettables : "On pouvait éviter de perdre des matchs comme contre Auxerre, Strasbourg, Reims."