L’Olympique de Marseille a marqué les esprits en battant le Paris Saint-Germain (1-0) lundi soir. Mais ce succès historique a été terni par l’expulsion de Roberto De Zerbi dans les derniers instants. L’entraîneur italien, connu pour son tempérament expressif, attend désormais le verdict de la commission de discipline. Une sanction plus lourde qu’un simple match pourrait tomber, et son attitude après le rouge sera scrutée à la loupe.
AFP
AFPUne expulsion en pleine tension
À la 90e minute, Achraf Hakimi stoppe une contre-attaque phocéenne en heurtant Robinio Vaz devant le banc marseillais. Hors de lui, Roberto De Zerbi quitte sa zone technique, interpelle directement l’arbitre Jérôme Brisard et franchit même la ligne de touche. Dans un premier temps, le technicien reçoit un carton jaune. Mais ses protestations persistantes entraînent un second avertissement, synonyme d’expulsion.
AFPLe comportement en question
Au-delà de cette exclusion, les membres de la commission analyseront également ses gestes et ses propos une fois dirigé vers les tribunes. Très énervé, le coach olympien aurait laissé échapper à plusieurs reprises des mots véhéments en italien. Il s’est ensuite positionné juste derrière le banc et a continué à donner des instructions à son staff à quelques secondes de la fin.
Or, le règlement disciplinaire de la LFP est formel : un entraîneur exclu doit se placer au minimum au 8e rang derrière le banc et n’a pas le droit de communiquer, directement ou indirectement, avec les personnes inscrites sur la feuille de match. Selon RMC Sport, ce point précis pourrait aggraver son cas, la commission ayant la possibilité d’ajouter du sursis à la sanction initiale.
gettyUne première dans sa carrière
Roberto De Zerbi vit là une situation inédite. Depuis ses débuts sur les bancs en Serie A puis en Premier League, il n’avait jamais connu le carton rouge. Ses passages à Sassuolo ou à Brighton n’avaient donné lieu à aucune exclusion. Ironie du sort, c’est lors de l’une des plus grandes victoires de l’OM en Ligue 1 qu’il a connu son premier renvoi vers les vestiaires.
Cette expulsion contraste avec les antécédents disciplinaires d’autres figures marseillaises. Son adjoint Andrea Maldera avait écopé de quatre matchs de suspension en 2024, Mehdi Benatia avait été sanctionné de six mois (dont trois avec sursis), et Pablo Longoria avait été privé de banc pendant quinze rencontres. Jusqu’ici épargné, De Zerbi se retrouve désormais au centre de l’attention.



