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Pablo Longoria MarseilleGetty

OM, Pablo Longoria règle ses comptes avec l’arbitrage et la Commission de discipline

Depuis le début de la saison, l’Olympique de Marseille s’est souvent insurgé contre les décisions arbitrales, un mécontentement qui n’a pas été sans conséquences. Tant Pablo Longoria, président du club, que Medhi Benatia, directeur sportif, ont écopé de sanctions suite à leurs protestations. Lors de la conférence de presse traditionnelle de mi-saison, Longoria est revenu longuement sur sa perception des décisions arbitrales concernant l’OM cette saison.

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    Un arbitrage sous le feu des critiques de l’OM

    S’il commence par rappeler son respect pour les arbitres, le président phocéen déplore néanmoins un manque de respect envers son club. « L’arbitrage, c’est l’un des métiers les plus difficiles du football, il faut le respecter. Il faut respecter aussi l’avis du club. On a vu beaucoup de situations surprenantes pour nous », a lancé l’Espagnol, furieux. Longoria a notamment évoqué un sentiment d’injustice persistante dans l’arbitrage des rencontres de l’OM en Ligue 1.

    Le président phocéen souligne un manque de cohérence entre les décisions prises en championnat et celles en compétitions européennes. « Le problème de l’arbitrage en France, il faut le mettre sur la table. [...] Quand tu joues les coupes d’Europe, tu comprends parfaitement le type d’arbitrage que tu vas avoir. Ici, je ne comprends pas la façon de laquelle on va être arbitré », a-t-il déploré.

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  • Amine Harit Marseille PSGGetty

    Une VAR et des sanctions incohérentes selon Longoria

    Par ailleurs, le dirigeant phocéen pointe également des contradictions dans l’utilisation de la VAR et dans le comportement des arbitres au cours d’un même match. « L’utilisation de la VAR change d’un week-end à l’autre. [...] Pendant le match, les contacts sont acceptés, puis finalement pas acceptés », fustige Longoria. Cette incohérence générerait un flou pour les joueurs et entraîneurs.

    Dans le même temps, le président olympien s’en prend à la Commission de discipline, dont les décisions le laissent perplexe. « Je ne suis pas content des décisions de la commission de discipline. Tous nos dirigeants sont sanctionnés, moi le premier », déclare-t-il. Il souligne une injustice flagrante : « Contre Angers, j’ai dit "tu n’as pas le niveau, tu subis trop la pression my friend", calmement. On est les seuls à être sanctionnés, alors que j’entends d’autres dirigeants… Pourquoi ? Je ne l’accepte pas ».

    Il illustre ses propos par des chiffres marquants, affirmant que l’OM est l’un des clubs les moins fautifs mais qui reçoit pourtant le plus de cartons rouges. Une situation qu’il considère comme inacceptable pour une équipe de ce niveau. « On est la 14e équipe qui faisait le moins de fautes en Europe, mais celle qui recevait le plus de cartons rouges… Il faut porter une réflexion plus large », regrette Longoria.

  • L’appui d’un ancien arbitre pour redresser la barre

    Pour répondre à ces problèmes récurrents, l’OM a décidé de s’entourer d’un consultant expérimenté, l’ancien arbitre Franck Schneider. Cette initiative vise à mieux comprendre les décisions arbitrales et à rétablir une certaine cohérence.

    En conclusion, Longoria appelle à une réforme globale et une réflexion approfondie sur les critères de l’arbitrage. « Il y a un an et demi, il y avait une cohérence tous les week-ends. En ce moment, je ne comprends rien ! C’est un sujet qu’on doit porter. C’est pour ça qu’on a pris Franck Schneider comme consultant. On sait que dans la tête de tous les amoureux du football, l’arbitrage est toujours subjectif », a-t-il souligné.