L’Olympique de Marseille affronte Le Havre, dimanche, pour le compte de la 16e journée de Ligue 1. En marge de cette rencontre, Roberto De Zerbi était en conférence de presse, ce vendredi. L’occasion pour le technicien italien de revenir sur les propos cinglants de Cristiano Ronaldo sur le niveau du championnat français.
AFP
AFPRoberto De Zerbi ne s’enflamme pas encore pour la suite avec l’OM
C’est l’heure de la reprise. Deux semaines après son dernier match, l’Olympique de Marseille retrouve déjà les terrains de Ligue 1. Pour sa première rencontre de l’an 2025, le club phocéen sera aux prises avec Le Havre (17e, 12 pts) au Vélodrome. Un match qui devrait situer un peu plus l’OM (2e, 30 pts) sur ses ambitions pour la deuxième partie de saison. Cependant, Roberto De Zerbi ne compte se mettre aucune pression et veut vivre au jour le jour son aventure marseillaise.
« Je suis bien à Marseille. On verra combien je vais faire d'années ici et s'ils me gardent et s'ils arrivent à me supporter. C'est une fierté pour moi d'être ici. J'essaye de donner le meilleur. Et je m'attends à reprendre là où on avait laissé les choses à Saint-Etienne et c'est tout. L'objectif c'est de battre Le Havre puis le Paris Saint-Germain afin d'être à +3 sur Monaco », lance le technicien transalpin.
AFPDe Zerbi dévoile la recette pour battre Le Havre
Face au Havre, l’OM s’attend à jouer contre un bloc bas. Un schéma face auquel le club olympien ne réussit pas souvent, comme lors de ses défaites contre Strasbourg (1-0) et l’AJ Auxerre (1-3). Mais cela n’est pas un problème pour Roberto De Zerbi qui sait déjà comment contourner le bloc des Normands, dimanche.
« Jouer contre une équipe en bloc bas, ce n'est pas comme Lille ou Monaco qui viennent presser haut. Mais tous les matchs sont difficiles. Il faut savoir trouver le joueur au bon moment, savoir jouer dans les petits espaces. Dès qu'on a trouvé ça, on aura plus de problème contre ceux qui jouent bas et ceux qui pressent haut. Ce sont deux types de match différents. [...] Mais je ne pense pas que ça change grand-chose », poursuit l’ancien coach de Sassuolo et de Brighton.
ReutersRoberto De Zerbi recadre Cristiano Ronaldo sur le niveau de la Ligue 1
Outre le match contre Le Havre, Roberto De Zerbi a également été invité à se prononcer sur les propos cinglants de Cristiano Ronaldo sur la Ligue 1. Le quintuple Ballon d’Or, actuellement sous contrat avec Al Nassr, avait déclaré vendredi dernier que le championnat français était moins compétitif que celui de l’Arabie Saoudite. Ce qui a logiquement déclenché de vives critiques à son encontre, comme c’était déjà le cas un an plus tôt. Toutefois, Roberto De Zerbi ne condamne pas totalement Cristiano Ronaldo. Pour l’entraineur de l’OM, la Ligue 1 n’est pas reconnue à sa juste valeur parce qu’elle n’est pas bien vendue par ces gestionnaires en dehors du territoire français.
De Zerbi s’en prend aussi aux responsables de la Ligue 1
« C'est un championnat qui est plus fort que ce que les gens peuvent penser à l'extérieur de la France. Mais il est sûrement mal vendu ce championnat par les gens qui le gèrent. Parce que la Ligue 1, à l'extérieur de la France, a une réputation d'un championnat de bas niveau. Alors que ça n'est pas du tout le cas, il y a des joueurs très forts et des entraîneurs très forts, il y a des stades pleins et des ambiances très chaudes. Mais peut-être que ce championnat est mal vendu, vendu moins bien que la Premier League qui le meilleur championnat d'Europe ou que la Serie A ou que la Liga ou que la Bundesliga. Je ne sais pas si c'est un problème de gestion ou un problème de communication à l'étranger. En Italie, par exemple, les matchs de l'OM personne ne les voit parce que le championnat français n'est pas diffusé. Et c'est dommage parce qu'il y a des joueurs très forts qui sont ensuite transférés en Premier League, en Allemagne ou dans d'autres championnats alors qu'ils pourraient rester en France. Il y a des entraîneurs très forts qui ensuite s'en vont. La France est un pays qui aime le football donc c'est dommage que ça ne soit pas apprécié de l'extérieur à sa juste valeur », lâche Roberto De Zerbi.



