Lundi soir, Ousmane Dembélé est entré dans une nouvelle dimension en décrochant le Ballon d’Or 2025. Après une saison exceptionnelle au Paris Saint-Germain, ponctuée de 35 buts et 16 passes décisives, l’ailier de 28 ans a vu ses performances récompensées par le trophée individuel le plus prestigieux du football. Si beaucoup saluent sa consécration, certains restent surpris par son parcours. Olivier Giroud, qui a longtemps partagé le vestiaire de l’équipe de France avec lui, a livré son ressenti auprès de L’Équipe. Le buteur du LOSC a félicité son ancien coéquipier, tout en reconnaissant qu’il ne l’imaginait pas forcément un jour Ballon d’Or.
AFPOlivier Giroud se lâche sur le Ballon d’Or de Dembélé : "Le talent, il l’a mais..."
Une saison XXL avec le PSG, Giroud admet sa surprise
Arrivé au PSG à l'été 2023 avec des attentes élevées, Dembélé a littéralement porté l’équipe sur plusieurs fronts. Son efficacité devant le but et sa capacité à créer des occasions décisives ont transformé son statut. Avec 35 réalisations et 16 passes en une seule saison, il a dépassé les pronostics et marqué l’histoire du club parisien. Cette explosion statistique a logiquement attiré les projecteurs du Ballon d’Or, surtout dans une année où le PSG a dominé les compétitions en allant chercher sa première Ligue des champions.
Interrogé sur cette consécration, Olivier Giroud n’a pas caché son étonnement. « Est-ce que j’avais perçu un potentiel de Ballon d’Or chez lui ? C’est difficile de dire ça, quand je le voyais tous les jours en équipe de France, non, je ne me disais pas forcément : 'C’est un Ballon d’Or en puissance’ ».
Une déclaration sincère qui montre qu’à ses yeux, le talent de Dembélé ne faisait aucun doute, mais qu’un tel destin n’était pas écrit d’avance.
AFPLe poids d’une saison parfaite
Pour Giroud, ce sacre illustre une réalité du football moderne : l’individu brille à travers la réussite collective. « Pour un Ballon d’Or, il faut avoir le talent mais aussi la bonne saison qui va te propulser sur le devant de la scène. Le talent, il l’a mais il fallait qu’il fasse la bonne saison, avec le bon club, et tout gagner comme il l’a fait, car le Ballon d’Or dépend toujours en grande partie du collectif ».
Des propos qui traduisent à la fois un hommage à la régularité de Dembélé et une mise en perspective de ce que représente réellement un Ballon d’Or.
Publicité
