MLS, Coupe du Monde 2026, puis ambassadeur ? Ce que l'avenir réserve VRAIMENT à Lionel Messi

L'octuple Ballon d'Or a, au fil des ans, suscité d'innombrables débats. L'une des interrogations récurrentes, surtout en Angleterre, concernait sa capacité à performer un soir d'hiver "humide et venteux à Stoke City". Ce cliché, teinté de condescendance envers les virtuoses étrangers, a longtemps servi à questionner leur adaptabilité à la rudesse supposée de la Premier League. Pour beaucoup, le gabarit de Messi et son style tout en finesse n'y auraient pas fait merveille.

Pourtant, au vu de sa carrière phénoménale, cette question semble aujourd'hui anecdotique. Il est évident qu'il aurait pu y exceller. Comment en douter ? La superstar argentine est le joueur le plus titré de l'histoire, une icône pour des millions de fans, le GOAT pour une majorité d'observateurs. Sa technique, son intelligence de jeu et sa capacité d'adaptation, prouvées au plus haut niveau, balaient cette interrogation datée. Si débat il y a concernant Messi et la Premier League, il ne se situe plus sur ce terrain.

Aujourd'hui, Lionel Messi évolue avec succès à l'Inter Miami en MLS et s'apprête à fêter ses 38 ans cet été. Loin de montrer des signes de déclin, il continue d'éblouir le public américain et de porter son équipe, suggérant que la retraite est encore lointaine. Son plaisir de jouer reste manifeste.

Néanmoins, malgré cette forme persistante, les chances de le voir un jour fouler les pelouses de Premier League, à l'image d'un Cristiano Ronaldo et ses deux passages à Manchester United, apparaissent de plus en plus infimes. Le rêve de nombreux fans anglais de le voir se mesurer hebdomadairement à l'élite britannique s'estompe inexorablement, le temps jouant contre une telle Hystérésis en fin de carrière.

C'est David Dunn, ancien milieu de Birmingham et Blackburn – qui affronta Cristiano Ronaldo en Premier League – qui exprime avec force ce regret. Pour lui, l'absence de Messi dans le championnat anglais est une anomalie. Il s'est confié à GOAL (en partenariat avec Wildz Casino).

« Partout dans le monde, la Premier League est le meilleur championnat, le plus attractif. Tout le monde rêve d'en faire partie », affirme Dunn. « Il n'est donc pas surprenant que les plus grands noms veuillent y être impliqués. C'est justement pour cela que c'est vraiment dommage que Lionel Messi – pour moi, le plus grand joueur de tous les temps – ne l'ait jamais fait. Mais qui sait ? Peut-être qu'un jour, il pourrait avoir envie de venir jouer quelques matchs ici. Bon, c'est vrai que le climat anglais n'aide peut-être pas ! » conclut-il avec humour.

Si Lionel Messi ne semble guère enclin à quitter la Floride pour l'Angleterre, de nombreux investisseurs américains, eux, franchissent le pas. Ils suivent les traces de célébrités comme Ryan Reynolds (Wrexham AFC), Tom Brady (Birmingham City), ou Michael B. Jordan (Bournemouth). Ce phénomène prend de l'ampleur, attiré par la visibilité et le potentiel du football anglais.

David Dunn, toujours lui, est optimiste quant à cette tendance : « Je crois que nous verrons de plus en plus d'investisseurs américains s'impliquer, surtout dans les divisions inférieures. Acheter un club de Premier League est colossal. Wrexham a montré la voie : investir dans un club plus modeste, avec une histoire à raconter, c'est faisable et leur parcours est une source d'inspiration. »

Alors que des rumeurs fantasques évoquent un Cristiano Ronaldo rejoignant l'aventure Wrexham comme propriétaire, l'avenir de Lionel Messi semble s'inscrire dans une trajectoire différente, plus paisible et déjà en partie tracée. Contrairement à ces spéculations, et malgré l'appel du pied de David Dunn, tout indique que le génie argentin est destiné à conclure sa remarquable carrière sur le continent américain.

Son épanouissement visible à l'Inter Miami, tant sportif que familial, son impact colossal sur la MLS et la perspective de la Coupe du Monde 2026 aux États-Unis suggèrent une fin de parcours loin de la pression européenne. Il semble y avoir trouvé un équilibre et un projet correspondant à ses aspirations, peut-être même en vue d'un rôle post-carrière dans le développement du soccer local. Le rêve anglais, lui, semble définitivement appartenir au passé.