L’année 2025 restera comme un tournant pour l’Olympique Lyonnais. Entre pressions financières, décisions fortes et ventes stratégiques, le club rhodanien a su tirer son épingle du jeu sur le marché des transferts. Malgré un contexte tendu et des critiques persistantes autour de la gestion passée, l’OL a réussi à équilibrer ses comptes tout en figurant parmi les clubs les plus performants au monde dans ses transactions.
AFPMercato, les chiffres impressionnants de l'OL
AFPUne gestion rigoureuse du mercato à Lyon
Après les turbulences liées à la gouvernance de John Textor, l’OL devait impérativement redresser sa trajectoire financière. Michele Kang, nouvelle figure forte du club, a pris les décisions nécessaires, quitte à sacrifier certains cadres. La vente de Georges Mikautadze à Villarreal pour 36 millions d'euros, bonus compris, a été l’un des symboles de cette stratégie visant à rassurer la DNCG. Ces choix ont permis de dégager un bilan positif, comme l’a confirmé le rapport du très sérieux Observatoire du football CIES, rapporté par Foot.01.
En effet, sur l’ensemble de l’année 2025, l’Olympique Lyonnais a affiché une balance transfert excédentaire de 108,3 millions d’euros. Une performance remarquable qui démontre la capacité du club à s’adapter aux réalités économiques tout en restant compétitif sur le terrain.
AFPL’OL, deuxième club au monde en gestion des transferts
Avec seize départs et huit arrivées, l’OL a bouclé pas moins de 24 opérations sur le marché. La plus grosse vente a concerné Rayan Cherki, parti à Manchester City pour 36,5 millions d’euros. Derrière lui, Georges Mikautadze et Lucas Perri ont également rapporté gros aux caisses lyonnaises. Côté arrivées, les investissements ont été beaucoup plus mesurés : Tyler Morton pour 10 millions d’euros, Matt Turner pour 8 millions (avant son prêt immédiat), et Pavel Sulc pour 7,5 millions.
Ces chiffres placent l’Olympique Lyonnais à la deuxième place mondiale en termes de balance transfert positive, juste derrière le RC Lens, auteur d’une opération marquante avec la vente d’Abdukodir Khusanov à Manchester City pour 50 millions d’euros.
AFPDes clubs français en haut du classement
Lyon n’est pas un cas isolé. Aux côtés de l’OL et de Lens, Monaco et Lille complètent le carré français des clubs affichant les meilleurs bilans financiers sur la planète football. Une preuve que la Ligue 1, souvent critiquée pour ses moyens limités, sait aussi briller par sa gestion et son sens des affaires.
À l’inverse, certains mastodontes européens affichent des déficits records. Manchester City (–368,7 M€), Arsenal (–365,7 M€) et Liverpool (–244,4 M€) incarnent la face opposée du marché, où les dépenses massives restent la norme.
AFPUn contraste marqué avec le Paris FC
Si l’OL peut se targuer d’une gestion exemplaire en 2025, tout le monde en Ligue 1 n’a pas suivi cette voie. Le Paris FC détient le bilan le plus négatif du championnat avec un solde déficitaire de 57 millions d’euros, devant Strasbourg et le Paris Saint-Germain. Ce contraste illustre la diversité des stratégies adoptées au sein du football français.
Pour l’Olympique Lyonnais, ces chiffres impressionnants ne sont pas qu’une simple réussite comptable : ils incarnent un nouveau départ et posent les bases d’un projet plus stable et ambitieux pour les saisons à venir.
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