Le feuilleton autour de Matt Turner touche à sa fin. Longtemps incertain, le transfert du gardien américain à l’Olympique Lyonnais est désormais officiel, malgré un contexte pour le moins particulier. Entre décisions héritées de l’ancienne direction et volonté actuelle de faire machine arrière, l’OL n’a pas eu d’autre choix que de conclure l’opération. Mais le portier international ne portera pas longtemps le maillot rhodanien, du moins pour cette saison.
Getty Images SportOFFICIEL - Matt Turner débarque (finalement) à l'OL
Getty Images SportMatt Turner, une arrivée contrainte à Lyon
Prêté la saison dernière à Crystal Palace, Matt Turner appartenait encore à Nottingham Forest, qu’il avait rejoint en 2023 après une expérience à Arsenal. Son transfert à l’OL avait été initié par John Textor, alors président du club lyonnais. Mais depuis le départ de ce dernier, la direction actuelle souhaitait annuler l’arrivée du joueur de 31 ans. En vain. D’un point de vue juridique, impossible de revenir sur la transaction.
L’Olympique Lyonnais a donc été contraint de valider le transfert définitif de Matt Turner, officialisé ce vendredi par Nottingham Forest. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé, mais cette arrivée s’inscrit dans une logique dont le club se serait volontiers passé. Turner, 52 sélections avec les États-Unis, devient ainsi officiellement un joueur de l’OL.
Getty Images SportMatt Turner ne jouera pas à l’OL cette saison
Malgré son nouveau statut de Lyonnais, Matt Turner ne restera pas entre Rhône et Saône. En réalité, le gardien prendra immédiatement la direction des États-Unis, où il évoluera sous les couleurs du New England Revolution. Le prêt d’un an inclura une option d’achat non obligatoire, et le club de MLS prendra en charge l’intégralité du salaire du joueur, selon Foot Mercato.
Cette solution, fruit d’un imbroglio administratif hérité de la précédente gouvernance, permet à l’OL de limiter l’impact financier de cette opération imposée. Matt Turner, lui, voit dans ce retour en MLS une opportunité de se relancer en vue de la Coupe du Monde 2026, organisée en partie sur le sol américain.
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