Mercato, le sale coup de Mason Greenwood à l’OM

Auteur de 18 buts en Ligue 1, Mason Greenwood s’est imposé comme le leader offensif de l’OM cette saison. Malgré quelques critiques sur son individualisme, l’ancien joueur de Manchester United est devenu un rouage essentiel dans le système de Roberto De Zerbi. Ses qualités de percussion, sa vitesse et son efficacité devant le but n’ont pas échappé à plusieurs écuries, notamment… en Arabie Saoudite.

Selon les révélations de TBR Football, plusieurs clubs saoudiens étaient prêts à faire des folies pour recruter Mason Greenwood, proposant une offre colossale de 90 millions d’euros. Une manne financière que l’OM n’aurait sûrement pas refusée, d’autant que le club aurait pu empocher une belle plus-value. Mais le joueur a rapidement opposé un refus catégorique, affirmant à son entourage qu’il ne comptait pas quitter l’Europe à seulement 23 ans, peu importe le salaire proposé.

Ce revirement de Mason Greenwood prive Marseille d’un chèque mirobolant, mais permet aussi d’envisager une potentielle prolongation d’un des hommes forts de la saison. Alors que l’OM vise une qualification en coupe d’Europe, conserver un atout offensif de ce calibre pourrait faire toute la différence dans un calendrier chargé.

Néanmoins, Mason Greenwood ne semble pas non plus vouloir s’éterniser sur la Canebière. En cas de départ, ce ne sera pas pour un championnat exotique, mais vers un grand club européen. D’après les informations du média, plusieurs cadors de Serie A - AC Milan, Inter, Juventus et Naples - surveillent attentivement sa situation, même si aucun n’a encore fait de proposition concrète.

L’OM, de son côté, sait que tout transfert de Mason Greenwood devra être parfaitement négocié. En effet, 50 % du montant d’une éventuelle vente sera directement reversé à Manchester United, une clause incluse dans le prêt du joueur. Ce détail complique fortement toute perspective de plus-value pour le club marseillais.

En attendant une évolution, Mason Greenwood continue de porter les ambitions de l’OM sur ses épaules. Et si son refus a pu frustrer les dirigeants sur le plan financier, il est sans doute un gage de stabilité et de compétitivité dans une période charnière pour l’avenir du club.