À onze jours de la clôture du mercato, l’Olympique Lyonnais avance entre excitation et inquiétude. Les supporters, heureux de voir leur équipe lancer la saison par une victoire à Lens (0-1), savent que tout peut encore basculer. Le club cherche deux renforts offensifs, un avant-centre pour épauler Georges Mikautadze et un ailier droit. Mais un imprévu menace l’équilibre du groupe : Malick Fofana, le joueur le plus convoité de l’effectif, pourrait bien filer ailleurs avant le 1er septembre à 20h. Et si cela arrive, Lyon devra réagir en urgence.
AFP
GettyUn marché des transferts sous tension
Paulo Fonseca connaît les limites budgétaires imposées par la direction, mais il pourrait perdre son meilleur atout offensif. L’ailier belge de 20 ans attire les plus grands : Liverpool, Arsenal ou encore le Bayern Munich suivent son évolution. Pourtant, seule une formation est passée à l’action. Everton a déposé une offre ferme, estimée à 36 millions d’euros, refusée aussitôt par les dirigeants lyonnais. Fofana, lui aussi, a fermé la porte à l’autre club de Liverpool, jugeant le projet trop modeste pour ses ambitions.
Getty ImagesL’ombre d’un transfert de dernière minute
Selon Hugo Guillemet, spécialiste de l’OL chez L’Equipe, tout pourrait se jouer au sprint final. Les décideurs lyonnais ont repoussé Everton en espérant une proposition plus forte, possiblement supérieure à 40 millions d’euros. Le journaliste explique que « son club doit le transférer à contrecœur et la grosse société d'agents (Roc Nation Sports) qui s'occupe des intérêts du Belge travaille en ce sens ».
L’affaire pourrait donc se dénouer dans les ultimes heures du mercato. Une situation qui crispe les supporters mais que le board lyonnais semble avoir anticipée.
AFPL’OL prépare déjà l’après-Fofana
Si l’international belge venait à partir, Lyon n’aurait d’autre choix que de le remplacer. Matthieu Louis-Jean, responsable du recrutement, aurait déjà exploré plusieurs pistes pour ne pas être pris de court. Le défi reste immense : trouver un ailier capable de combler un vide laissé par l’un des talents les plus brillants de l’effectif. Paulo Fonseca devra s’adapter à ce bouleversement imprévu, conséquence d’une politique sportive encore marquée par les erreurs de l’ère John Textor.



