L’été sera long pour les supporters lyonnais. Lancé il y a quelques semaines, le marché des transferts s’anime sérieusement autour de plusieurs talents du groupe rhodanien. L’un d’eux, Malick Fofana, commence à susciter un intérêt grandissant, notamment du côté de l’Angleterre. Et les premiers coups de fil ne se sont pas fait attendre.
AFP
AFPEverton passe à l’action, l’OL refuse sans gamberger
À en croire les informations de Liverpool World, Everton est passé à l’offensive ces derniers jours avec une proposition chiffrée à 37 millions d’euros environ pour tenter de récupérer Malick Fofana. Une première approche ambitieuse, mais qui n’a convaincu ni l’OL, ni le joueur lui-même.
Côté club, la réponse a été claire : l’offre est insuffisante. La direction lyonnaise espère au moins 45 millions d’euros pour envisager une vente. Un montant qui reflète non seulement les qualités du jeune ailier belge, mais aussi les attentes financières de l’institution, toujours sous pression économique, même si elle est autorisée à rester en Ligue 1.
De son côté, Fofana ne se montre pas plus enthousiaste. Rejoindre Everton, un club qui ne joue pas l’Europe, ne cadre pas avec ses ambitions. Le joueur vise plus haut. Il rêve de compétitions continentales, ce qui ferme d’office la porte à certaines formations anglaises malgré leur attractivité financière.
AFPUn avenir incertain, mais surveillé
Liverpool, l’autre club de la ville, suit également le dossier de près. Avec un secteur offensif en reconstruction, les Reds gardent un œil attentif sur le profil du Belge, rapide, percutant et doté d’un fort potentiel de progression. Rien n’a été formulé officiellement de leur part, mais leur intérêt persiste en coulisses. Les choses pourraient bouger en cas de vente officielle de Luis Diaz au Bayern Munich dans les heures à venir.
En attendant, l’OL pourrait recevoir une seconde proposition d’Everton, potentiellement supérieure à la première. Toutefois, la direction comme le clan Fofana restent sur leurs positions, et aucun accord ne semble proche.
Les autres prétendants européens, eux, observent attentivement. La réponse lyonnaise à une offre autour de 40 millions d’euros pourrait servir d’indicateur précieux pour ceux qui envisagent de se mêler à la course.



