Président de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria cherche depuis des mois un patron défensif pour le club. Son coup de cœur s’appelle Aymeric Laporte : ex-pilier de Manchester City, champion d’Europe et leader naturel. Problème, la concurrence vient de changer d’échelle.
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AFPLaporte, priorité estivale de l’OM
Longoria avait tenté sa chance dès janvier, sans succès. Rebelote cet été : discussions entamées, salaire XXL envisagé, et surtout l’argument d’un retour en Europe après deux saisons passées à Al Nassr. Le Français naturalisé espagnol, 31 ans, n’est pas insensible à l’idée. Mais le club du Sud de la France devrait désormais faire face à une concurrence atroce s’il tient toujours à l’ancien défenseur central de Bilbao.
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Arsenal et Aston Villa déboulent
Selon les informations de CaughtOffside, qui cite des sources proches du dossier, les Gunners et les Villans se sont renseignés auprès de l’entourage du défenseur et du club saoudien. Les deux formations de Premier League voient en Laporte l’occasion d’ajouter une touche d’expérience et de relance propre à leur ligne arrière. L’évaluation tourne entre 20 et 25 M€ : une somme largement abordable pour la Premier League.
Mais Riyad ne tranchera qu’en fin de mercato et n’ouvrira la porte qu’après avoir sécurisé un remplaçant à ce poste. En clair, les prétendants devront patienter tout l’été. Arsenal et Villa peuvent se le permettre ; Marseille beaucoup moins, ses priorités défensives devant être réglées avant la reprise.
Getty Images SportOM, Inter, Naples… en embuscade
Derrière les locomotives anglaises, plusieurs clubs gardent un œil : l’Inter Milan, Naples, l’Athletic Bilbao, voire le FC Barcelone en cas de vente surprise. Mais personne n’a encore transmis d’offre formelle. Pour l’heure, l’OM demeure intéressé, sans pouvoir rivaliser financièrement ni sportivement avec la Premier League.
Longoria espérait bâtir sa défense autour d’un international aguerri. Si le joueur choisit Londres ou Birmingham, Marseille devra se rabattre sur des pistes de standing inférieur ou miser sur un pari. D’ici là, le président olympien croise les doigts pour que l’Angleterre se tourne vers d’autres cibles.