Luis Enrique prend une décision forte pour OM-PSG : "C’est mieux de ne pas…"

Face à Lens en championnat, puis contre l’Atalanta Bergame (4-0) en Ligue des champions, l’Espagnol a choisi de prendre un peu de hauteur. Assis dans les tribunes du Parc, il a observé la première période, transmettant ses indications par l’intermédiaire de son staff technique resté sur le banc. Après la pause, il est redescendu pour vivre la deuxième mi-temps au plus près de ses joueurs.

En conférence de presse, le coach parisien a expliqué : « Je voulais faire la première mi-temps dans la tribune, c'est toujours mieux parce que tu as plus d'informations et la vision est meilleure ». Pour lui, cette approche offre une lecture différente du match : « C'est plus facile de voir l'identité et la manière de presser l'adversaire. En deuxième mi-temps, ils ont changé un peu, ils ont défendu dans un bloc médian mais je pense qu’on a dominé tout le match ».

Malgré l’intérêt qu’il trouve à ce positionnement, Luis Enrique met un frein. Le choc OM-PSG, programmé dimanche à 20h45 pour la 5^e journée de Ligue 1, le ramènera sur le banc. L’ambiance surchauffée du Vélodrome et son état physique actuel expliquent ce choix. Victime d’une fracture de la clavicule gauche après une chute à vélo, il ne veut pas s’exposer davantage.

« A l’extérieur, je n’ose pas. Surtout pour mon intégrité physique qui, en ce moment, n’est pas au mieux. C’est mieux de ne pas jouer avec le feu. Je serai en bas avec mes joueurs pour sentir la chaleur. C’est un classique du football français, un match que tout le monde veut jouer et entraîner dans une ambiance intense. C’est toujours attrayant pour tous les joueurs », a expliqué l’Asturien.

Luis Enrique ne compte pas non plus se risquer à reproduire cette idée lors du déplacement à Barcelone, prévu le 1^er octobre en Ligue des champions. L’ancien entraîneur du Barça préfère se limiter au Parc des Princes pour tester cette approche.

Déjà après la victoire contre Lens (2-0), il avait expliqué sa démarche : « Ça fait très longtemps qu’avec mon staff, on cherche à améliorer notre performance. Ça fait longtemps que je vois les entraîneurs de rugby qui regardent les matchs avec une perspective très différente. J’aime la possibilité de chercher cette amélioration. Je voulais suivre la première mi-temps dans la tribune et c’est magnifique. C’est différent. Je peux tout contrôler ».

Une méthode qu’il juge précieuse : « C’est une option intéressante que je vais utiliser à l’avenir. Après ça, tu peux faire parfaitement la causerie à la mi-temps parce que tu as parfaitement vu qui a bien joué sur la pelouse. On a beaucoup d’informations directes. En ce sens, c’est très positif ».