Luis Enrique en froid avec le Qatar ? La révélation fracassante de Daniel Riolo

Luis Enrique est entré dans l’histoire du Paris Saint-Germain. En remportant la Ligue des Champions, il a mis fin à une malédiction qui poursuivait le club depuis plus d’une décennie. Une performance que même Daniel Riolo, souvent virulent à son encontre, a dû reconnaître. Mais pour le consultant vedette de RMC, tout n’est pas si rose derrière les murs du Camp des Loges.

Dans L’After Foot, Daniel Riolo a en effet affirmé que Luis Enrique ne vivrait pas bien l’enchaînement des compétitions, et notamment cette Coupe du monde des clubs, diffusée en intégralité sur DAZN, en plein été. « Même Luis Enrique, au fond de lui, ça ne peut pas l’emballer. Mais comme la compétition est soutenue par le club et qu’il a la mission de gagner, il ferme sa gueule », a lancé Riolo sans détour.

Pour Daniel Riolo, la participation du PSG à cette Coupe du monde des clubs ne résulte pas d’une volonté sportive, mais bien d’un impératif politique et financier. Selon lui, Luis Enrique est contraint de jouer le jeu, sans pouvoir exprimer ses réticences. « C’est pour l’argent. C’est la compétition qu’a soutenue le Qatar par son lien avec Infantino. Donc ils sont obligés d’être à fond, de faire croire que c’est fantastique et de nous abreuver de leur sauce », a-t-il ajouté.

L’analyste pointe du doigt l’impact de cet enchaînement de matchs sur la condition physique des joueurs. Il cite notamment Achraf Hakimi, qui pourrait être surchargé entre cette compétition estivale et la CAN avec le Maroc. Une inquiétude partagée en interne, mais dont aucun acteur du club n’ose publiquement parler.

Si Luis Enrique reste silencieux, c’est aussi parce que personne, au PSG comme ailleurs, ne critique cette compétition officiellement. Pour Daniel Riolo, l’explication est simple : Avec les primes données par la FIFA pour chaque équipe en lice, l’explication n’est pas très compliquée à trouver. La manne financière, selon lui, réduit au silence les voix discordantes.

Malgré son image d’homme de poigne, Luis Enrique serait donc contraint de composer avec des décisions qui lui échappent. Une posture qui tranche avec son aura d’autorité, mais qui démontre, selon Riolo, les limites de son pouvoir réel dans un club où l’influence du Qatar reste omniprésente.