Le Brésil s’attendait à une bataille face à l’Argentine, mais la Seleção a été balayée (4-1). En coulisses, les mots de Raphinha avant le choc ont mis le feu aux poudres. Résultat : une Albiceleste surmotivée et un Barcelonais au cœur des critiques après la rencontre.
Getty Images SportLes Argentins se paient Raphinha après la victoire face au Brésil : "Ce garçon a besoin…"
AFPRaphinha, au centre des tensions
La nuit du mardi à ce mercredi, l’Argentine n’a fait qu’une bouchée du Brésil (4-1) lors de la 14e journée des qualifications pour la Coupe du monde dans la zone Amérique du Sud. Une rencontre électrique, où l’ailier brésilien Raphinha s’est retrouvé dans l’œil du cyclone après des propos incendiaires tenus avant le match. L’attaquant du FC Barcelone avait annoncé vouloir « tabasser » ses adversaires, mais la réalité sur le terrain a été tout autre. Outre la lourde défaite, il a été particulièrement ciblé par les joueurs argentins.
Getty Images SportUn excès de confiance qui a enflammé l’Argentine
Dès la première période, après une faute de Raphinha sur Nicolas Tagliafico, la tension est montée d’un cran. Nicolas Otamendi n’a pas hésité à lui répondre directement en lui lançant : « Parle moins ». À la fin de la rencontre, plusieurs joueurs de l’Albiceleste ont confié que les déclarations du Brésilien les avaient particulièrement motivés. « On m’a toujours appris qu’il fallait parler après les matchs, ce garçon a besoin d’éducation », a lâché Emiliano Martinez, avant d’ajouter avec un sourire : « Nous espérons qu’ils continueront de parler de nous, comme ça ils allumeront la dynamite ».
Getty Images SportUne humiliation totale pour Raphinha
Déjà malmené sur le terrain, Raphinha a aussi été visé dans le tunnel des vestiaires. Emiliano Martinez l’a percuté volontairement, tandis que Leandro Paredes lui a donné une petite tape sur la joue. Ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué d’enfoncer le clou en conférence de presse : « Il n’est pas nécessaire de parler avant, il n’est pas nécessaire de dire tout ce genre de choses quand on ne peut pas faire ses preuves sur le terrain ».
Getty Images SportLes Argentins savourent leur revanche
Auteur du premier but, Julian Alvarez a souligné à quel point cette rencontre avait une saveur particulière : « Évidemment, cette façon de parler ajoute du piquant à un match comme celui-ci. Nous, avec humilité et travail, avons joué un grand match et lui avons donné du fil à retordre ».
Même son de cloche chez Rodrigo De Paul, qui a insisté sur le respect que mérite l’Argentine après ses succès récents : « Nous avons fait ce que nous devions faire. Nous n’avons jamais manqué de respect à personne et, toutes ces années, on nous a souvent manqué de respect ».
Getty Images SportScaloni joue l’apaisement
Contrairement à ses joueurs, Lionel Scaloni a tenu un discours plus mesuré. Avant la rencontre, le sélectionneur argentin avait appelé au calme et a tenu à relativiser après le match. « Je pardonne à Raphinha, car je sais qu’il ne l’a pas fait exprès. Il défend son équipe nationale, son équipe. Avec ou sans déclarations, on allait jouer notre jeu, et eux aussi », a-t-il déclaré.