Mardi soir, lors des qualifications sud-américaines pour la Coupe du monde, l’Argentine a offert au football un bijou tactique. Face au Brésil, au Monumental de Buenos Aires, l'Albiceleste a signé un but d’une beauté rare, né d’une séquence de 33 passes impliquant les 11 joueurs, conclue par Enzo Fernández. Un enchaînement de 1 minute et 32 secondes, symbole du génie collectif de l’équipe championne du monde.
AFP
Getty Images SportDe Otamendi à Enzo : une symphonie collective
Tout commence par une récupération de Nicolás Otamendi en milieu de terrain. Le défenseur transmet à ses coéquipiers, et s’ensuit une marée de passes précises, impliquant même le gardien Emiliano Martínez. Chaque joueur touche le ballon, des défenseurs (Cuti Romero, Otamendi) aux attaquants (Julián Álvarez), dans un ballet organisé pour désorienter le Brésil. Les mouvements intelligents, comme la percée verticale d’Enzo Fernández, et les combinaisons inspirées du football européen (De Paul à Molina), subliment cette action.
AFPUne assistance en or pour un but en platine
À la 33ᵉ passe, Nahuel Molina sert Enzo Fernández dans la surface. L'ancien de River Plate ajuste Bento d’une frappe enveloppée, trouvant la lucarne (2-0). Un geste technique parfait, rappelant son but crucial contre le Mexique en 2022. Fernández, en héros du soir, offre même une passe décisive à Alexis Mac Allister pour le 3-0, scellant la domination argentine.
Getty Images SportUn but pour l’histoire
Ce but ne se résume pas à une frappe. C’est l’incarnation du football total : patience, confiance, et adresse. Face au Brésil, en plein Clásico sud-américain, l’Argentine a élevé le jeu à un niveau artistique. Les réseaux sociaux bruissent déjà de cette séquence, comparée aux plus grands buts collectifs de l’histoire, comme ceux du Barça de Guardiola ou de l’Espagne 2010.
Getty Images SportCe que cela dit de l’Argentine
Avec Scaloni sur le banc, l’Argentine confirme sa transition vers un football mature, alliant agressivité et maîtrise. Ce but, fruit d’une alchimie parfaite, renforce son statut de favorite pour la Coupe du monde 2026. Pour les fans, c’est un rappel : le football, parfois, se mue en poésie.