Le plan prodigieux de Mbappé avant le passage du SM Caen devant la DNCG

Le Stade Malherbe prépare l’orage : Mbappé serre la vis, licencie, réduit tout. L’été à Caen s’annonce rude. Et ce n’est que le début.

Depuis la descente brutale en National, les nuages s’amoncellent au-dessus du Stade Malherbe de Caen. Un an après l'arrivée retentissante de Kylian Mbappé et de ses proches à la tête du club normand, l’euphorie a laissé place à la dure réalité du monde amateur. À la veille d’une audition cruciale devant la DNCG, la direction sort les grands moyens. Mais pas ceux qu’on attendait.

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Un plan social choc pour sauver les meubles
L’information n’a pas tardé à circuler. Ouest-France a levé le voile sur une mesure pour le moins douloureuse : le club va enclencher un plan de licenciement. Selon les premières estimations, une vingtaine de salariés pourraient être touchés. La mesure a été soumise aux représentants du personnel fin mai.
Ce n’est pas un choix de cœur, c’est un impératif économique. Car dans les jours à venir, le club se présentera devant la DNCG, l’organe de contrôle financier du football français. Son avenir professionnel est en jeu. Et pour ne pas se voir relégué à un statut amateur, Caen doit faire des sacrifices.

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Budget serré, ambitions modérées
Le rêve de grandeur semble s’être évaporé. Après avoir injecté des fonds importants pour combler un trou financier dépassant les 11 millions d’euros, le clan Mbappé change de cap. Pour la saison 2025-2026, le budget tournera entre 8 et 10 millions d’euros.
Un sérieux coup de frein, surtout comparé aux 15 millions engagés l’an dernier en Ligue 2. La relégation a coûté cher. Mbappé, bien décidé à remettre de l’ordre, va revoir ses plans à la baisse. Pas de chèque miracle, pas de folie. Place à une gestion plus stricte.
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Une ambition toujours intacte malgré la tempête
Le SM Caen ne renonce pas pour autant à jouer les premiers rôles. Avec ce budget, le club pourra encore rivaliser avec d’autres prétendants comme Sochaux ou Valenciennes, eux aussi dans la course pour retrouver la L2. Mais pour l’instant, l’urgence est ailleurs : il faut convaincre la DNCG de ne pas couper les ailes d’un projet déjà chahuté.
L’an II de l’ère Mbappé en Normandie ne commence pas par un mercato flamboyant. Il débute dans le silence froid d’un plan social et le stress d’un contrôle financier.

Un plan social choc pour sauver les meubles