Laporta surprend tout le monde : un revirement majeur se prépare au FC Barcelone

Joan Laporta occupe de nouveau le devant de la scène. À Rome, lors de la rencontre de l’EFC (anciennement ECA), l’Espagnol a surpris tout le monde en échangeant une accolade chaleureuse avec Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG. Les deux dirigeants, longtemps en désaccord sur les orientations du football européen, se sont ensuite attablés aux côtés du président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, autour d’un repas qui a fait grand bruit en Espagne.

Cette image, diffusée sur les réseaux, a rapidement enflammé les débats. Sur Esport3, le consultant Lluis Carasco a commenté la scène sans filtre : « Cette étreinte ne vient pas d’un grand club, elle vient d’un club qui accepte la soumission au pouvoir que représente Al-Khelaïfi, mais elle représente aussi l’unité au sein du monde du football ».

Pour beaucoup, cette réconciliation symbolique ne doit rien au hasard. Certains observateurs y voient le signe d’un désengagement progressif du FC Barcelone du projet de SuperLeague, dont le Real Madrid reste le dernier défenseur.

Selon les informations de la Cadena COPE, le club catalan aurait bel et bien décidé de tourner la page de la SuperLeague. Mais le Barça ne peut encore officialiser cette décision. En cause : d’importantes pénalités financières à verser à A22 Sports Management, la société chargée d’orchestrer la mise en place du projet. « L’idée est de laisser le projet mourir », confie la radio espagnole.

Interrogé dans la soirée sur ce rapprochement et sur la position du club, Joan Laporta a clarifié la situation : « Le président de l’EFC nous a invités. Nous avons tranquillement accepté l’invitation. Il y a une très bonne relation avec Al-Khelaïfi. Nous sommes pour la paix du football européen ».

Avant de lâcher une bombe : « Nous voulons trouver un accord et revenir au sein de l’UEFA. C’est ce que veulent tous les clubs. Venir ici permet de générer de bonnes choses ».

Cette phrase sonne comme un adieu clair à la SuperLeague et un retour de Barcelone dans le giron de l’UEFA, après des années de tension.

L’entretien ne s’est pas limité à la politique sportive. Laporta a également tenu à rassurer sur la stabilité du club et la confiance accordée à son staff :

« Ils ne veulent pas de relâchement. C’est une réflexion. Nous venons de remporter trois titres majeurs la saison dernière - la Supercoupe d’Espagne, la Coupe du Roi et la Liga - et nous avons manqué de peu la Ligue des champions, ce qui est une motivation supplémentaire pour cette année », a-t-il expliqué.

Le président blaugrana a ensuite confirmé sa foi en Hansi Flick et Deco : « Nous croyons toujours, bien sûr, en l’équipe et en Hansi Flick. Deco a fait des déclarations très justes. Il est vrai que nous avons une équipe très compétitive si nous travaillons dur. C’est la mission de Hansi et des joueurs, et ils progresseront dans cette direction. Cette année, nous devons maintenir cette tension, et ce sont deux très bonnes réflexions de Deco et Flick ».

En d’autres termes, aucun changement n’est prévu à court terme sur le banc catalan.

Enfin, Laporta a glissé un mot sur Lamine Yamal, la pépite de 18 ans devenue l’un des symboles du renouveau blaugrana : « Lamine Yamal est plus mature qu’un garçon de son âge. C’est un garçon qui se fait aimer ».

Une phrase simple mais lourde de sens, révélatrice de l’admiration du président pour son jeune prodige, considéré comme le futur visage du FC Barcelone.

En quelques heures, Joan Laporta a fait passer plusieurs messages forts : la fin probable de la SuperLeague, une réconciliation avec le pouvoir européen, et une confiance intacte envers Flick, Deco et Yamal. Derrière ces mots, une idée claire : ramener la sérénité au sein d’un Barça en pleine reconstruction, sans renier son identité.