Il y a des soirs où l’histoire d’un match dépasse la simple somme des buts inscrits. Au Vélodrome, ce samedi, l’OM n’a pas seulement battu Saint-Étienne (5-1), il a affirmé avec élégance et autorité qu’il serait un acteur majeur de cette fin de saison. Devant une affluence record de 66 199 spectateurs, la formation de Roberto De Zerbi a déroulé un football total, alliant maîtrise, réalisme et inspiration. Une partition sublimée par l’éclat d’Amine Gouiri, dont l’impact fulgurant illumine déjà Marseille.
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AFPGouiri, l’homme de la soirée
L’entame fut pourtant marquée par une tension palpable. Les Verts, courageux, ont tenté d’exister, comme en témoigne l’occasion franche de Bouchouari (16e), repoussée par un Rulli vigilant. Mais l’OM, sûr de ses forces, a laissé passer l’orage avant d’asséner un premier coup de poignard. Gouiri, d’une frappe limpide (27e), ouvrait le score et plongeait Saint-Étienne dans le doute. Déjà impressionnant lors de ses premières sorties, l’international algérien confirmait qu’il était bien plus qu’un simple renfort d’hiver.
AFPUn naufrage stéphanois en seconde période
Si la première mi-temps laissait encore place à l’incertitude, le retour des vestiaires s’est transformé en calvaire pour Saint-Étienne. Un penalty généreux, converti par Greenwood (50e), puis une réalisation opportuniste de Murillo (52e), ont anéanti les espoirs adverses. Gouiri (54e), avec un lob subtil, parachevait son œuvre et incarnait à lui seul la maîtrise marseillaise.
AFPUn OM irrésistible, un Saint-Étienne en perdition
La fin de match fut à sens unique. Rabiot (77e) ajouta un cinquième but, comme pour rappeler que l’OM n’a plus de limites. Le sursaut de Stassin (79e) ne fut qu’anecdotique. Barragiste et sonné par cette déroute, Saint-Étienne s’enfonce. Marseille, lui, regarde vers le haut, fort d’une dynamique et d’un effectif qui fait naître des ambitions bien plus grandes que la simple quête d’un podium.



