À Lyon, le nom de John Textor réveille encore beaucoup de rancunes. Après une expérience jugée catastrophique par une grande partie des supporters, l’homme d’affaires américain semble désormais tourné vers le Brésil. Botafogo, son projet phare, pourrait changer de camp et rejoindre le réseau d’Evángelos Marinákis, propriétaire de Nottingham Forest et de l’Olympiakos. Une alliance qui marquerait définitivement la fin des ambitions de Textor avec l’Olympique Lyonnais.
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AFPTextor prêt à tourner la page lyonnaise
L’avenir de l’Olympique Lyonnais s’écrit désormais sans John Textor. Selon la presse brésilienne, le patron de Botafogo s’apprêterait à couper les ponts avec Michele Kang et le reste des investisseurs d’Eagle Football. Son objectif : intégrer le club carioca dans l’empire sportif de Marinákis, un dirigeant grec avec qui il entretient depuis longtemps une relation de confiance et d’affaires.
AFPUne nouvelle alliance déjà ficelée
Le média Canaldomedeiros rapporte que l’accord entre Textor et Marinákis serait « vraiment imminent ». Les deux hommes se seraient rencontrés récemment afin d’avancer sur ce projet, qui inclurait Botafogo dans un groupe déjà composé de Nottingham Forest, de l’Olympiakos et de Rio Ave.
« D’après ce que j'ai compris, l'accord est pratiquement finalisé. Je ne peux pas entrer dans les détails pour le moment, l'accent étant mis sur le rachat de Botafogo », a confié le journaliste Matheus Medeiros. Textor resterait aux commandes du club brésilien, mais sans en être l’actionnaire majoritaire.
AFPL’OL, bientôt débarrassé des déboires financiers ?
Pour Lyon, cette séparation acterait la fin d’une relation empoisonnée. Les échanges financiers entre Botafogo et l’OL ont longtemps suscité des tensions, chaque club ayant eu l’impression de servir de caisse à l’autre. Désormais, avec Michele Kang aux manettes, les supporters lyonnais retrouvent un semblant de sérénité. La dirigeante a déjà prouvé son sérieux dans la gestion, à l’opposé des méthodes controversées de son prédécesseur.

