Guerre Dembélé-Hakimi pour le Ballon d’Or, le PSG met fin au débat

Alors qu’on disait que les joueurs du PSG sont unanimes sur le choix du Ballon d’Or, qui devrait être Ousmane Dembélé, Achraf Hakimi n’épouse pas cette idée. Au micro de Canal+, le latéral marocain ne s’est pas montré timide sur ses ambitions.

« Si j’ai la possibilité de le gagner, je pense que je le mérite aussi. Après la saison historique que j’ai faite - il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont marqué en quarts, en demies et en finale - alors que c’est plus difficile en tant que défenseur. Les gens pensent que je suis attaquant ou milieu mais non, je joue dans une ligne de quatre et je dois penser à défendre. Les statistiques que j’ai eues cette année, ce ne sont pas celles d’un défenseur normal. Je pense que quand un défenseur fait ça, il mérite plus qu’un attaquant », a-t-il déclaré.

Selon L’Équipe, certains au PSG auraient souhaité retirer ce passage de l’interview, le club soutenant principalement la candidature d’Ousmane Dembélé. Si aucune dispute ouverte n’a éclaté, la sortie d’Hakimi a surpris l’entourage du Français, actuellement opposé à Lamine Yamal dans la course au trophée.

D’après les informations rapportées par Le Parisien, qui cite des sources internes, les dirigeants n’ont pas apprécié que le Marocain mette son cas personnel en avant. Les joueurs ont été rappelés à l’ordre : leurs interventions doivent avant tout valoriser le collectif. Pourtant, en interne, on assure qu’il n’existe pas de division dans le vestiaire.

Le club de la capitale française mène en parallèle une campagne pour soutenir Ousmane Dembélé, sans que cela ne crée, selon les mêmes sources, d’égo excessif dans le groupe.

Jeudi dernier, le président parisien a rendu visite à l’équipe et adressé un discours fédérateur : « le collectif est au-dessus de tout. Je vous demande de rester solidaires. Vous méritez tous le Ballon d’Or ». Une manière de recentrer le groupe, avant que la sortie médiatique d’Hakimi ne vienne relancer le sujet.

Avec la cérémonie prévue le 22 septembre, cette rivalité implicite risque encore d’alimenter les conversations. Mais le PSG, pour l’instant, se veut rassurant : l’objectif reste commun, et la priorité demeure les performances collectives.