Gennaro Gattuso nouveau sélectionneur de l’Italie, c’est chaud !

À Brest, le 18 février 2024, l’Olympique de Marseille bouclait brutalement l’aventure Gattuso. Cent quarante‑cinq jours de service, une sortie sans éclat. Aujourd’hui, l’ancien milieu champion du monde 2006 prépare pourtant l’un des rôles les plus exposés d’Europe : conduire l’Italie vers le Mondial 2026 aux États‑Unis.

Les tractations ont jailli au téléphone. Gabriele Gravina, patron très contesté de la FIGC, multiplie les appels. Les refus successifs de Ranieri et Pioli ouvrent la voie à l’ancien coach de l’AC Milan, selon les informations de La Gazzetta dello Sport confirmées par Fabrizio Romano ce samedi. Un contrat d’un an, assorti d’une option, attend l’intéressé. Le salaire ? Deux millions d’euros maximum, signe d’une fédération qui resserre la ceinture.

Mission immédiate : décrocher la qualification pour la prochaine Coupe du monde 2026 aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. L’Italie n’a plus le droit au faux pas après les déboires récents. Gattuso devra insuffler son énergie habituelle pour remobiliser une sélection en quête d’identité.

Le nouveau boss ne vient pas seul. Leonardo Bonucci est pressenti au poste d’adjoint, sa science défensive toujours précieuse. Gianluca Zambrotta et Simone Perrotta, autres champions du monde 2006, pourraient intégrer le giron fédéral pour épauler sur le terrain comme en coulisses.

Depuis ses débuts sur le banc en 2013, « Ringhio » collectionne les escales : Sion, OFI Crète, Milan, Naples, Fiorentina sans début, Valence, Marseille, puis Hajduk Split récemment. En Croatie, il laisse une troisième place et une élimination précoce en Ligue Europa Conférence. Autant de rebonds qui, paradoxalement, nourrissent son bagage avant d’enfiler le costume azzurro.