Finale PSG-Inter : Lautaro Martinez prévient Luis Enrique et Ousmane Dembélé

Les Nerazzurri reviennent sur le devant de la scène européenne, déterminés à arracher une quatrième C1. En quart, ils ont fait tomber le Bayern à l’Allianz Arena. En demie, ils ont fait plier le Barça au cœur du Montjuïc. Aucun miracle, aucune aide extérieure. Juste une équipe solide, expérimentée, et farouchement décidée à s’écrire un destin.

Face à eux, le PSG a traversé trois clubs anglais comme un bulldozer. Mais l’Inter, porté par un collectif en acier trempé, ne tremble pas. Simone Inzaghi compte sur la maturité de ses hommes pour tenir tête à l’armada parisienne. Et il le dit sans détour :

« Si c’est un problème qu’on ait des joueurs beaucoup plus âgés que Paris ? Pour moi, non. Au contraire, ça aide beaucoup sur des moments de tension, des temps faibles, pendant les matchs. J’ai un groupe de grands joueurs, mais surtout de grands hommes. On travaille toujours de la meilleure façon possible et on s’efforce à rester lucide. Notre double confrontation contre le Barça est dans toutes les têtes, battre le Bayern a aussi été dur. On a réalisé un super parcours et deux ans après cette finale face à Manchester City, avec qui on avait fait armes égales, la victoire serait un aboutissement de notre excellent travail. Ce sera une finale très importante, et on tient à offrir cette grande joie à nos supporters. On va tout faire pour ».

L’attaquant argentin, pièce maîtresse du onze intériste, sent monter la pression. Absent lors des deux derniers matchs à cause d’un pépin physique, il devrait être opérationnel pour affronter Côme, dernier obstacle en Serie A (et un titre en jeu) avant la grande soirée européenne.

Et pour lui, l’attente devient insupportable : « Ça va être une émotion incroyable parce que j’ai déjà vécu la finale à Istanbul et la Coupe du monde au Qatar avec la sélection. Gagner la Ligue des Champions, c’est un rêve et il n’est qu’à un pas de nous. Je ne veux même pas penser à savoir si on sera capable de gagner ou non. Je veux juste atteindre cet objectif que nous voulons tous, et qui manque à l’Inter depuis de nombreuses années ».

Frattesi devrait lui aussi faire son retour, et Benjamin Pavard pourrait être disponible. Ce groupe, taillé pour les grandes batailles, se dirige vers Munich avec le couteau entre les dents.

Luis Enrique l’a dit en conférence mercredi : Paris est prêt. Mais l’Inter aussi. Et les mots de Lautaro résonnent comme une promesse. Celle d’une équipe qui ne vient pas pour observer. Elle vient pour renverser.