Doue Messi Haaland GFXGetty/GOAL

Désiré Doué, Lionel Messi, Kylian Mbappé et les 17 joueurs qui ont eu 10/10 dans L’Équipe

Désiré Doué est entré dans la légende du Paris Saint-Germain samedi soir. Le jeune ailier a inscrit un doublé et délivré une passe décisive lors du triomphe historique du club parisien face à l’Inter (5-0) en finale de Ligue des champions.

Mais ce n’est pas tout. Sa performance exceptionnelle lui a également permis de rejoindre un cercle aussi fermé que prestigieux : celui des joueurs ayant obtenu un 10/10 dans les colonnes de L’Équipe.

Célèbre pour la rigueur impitoyable de son système de notation, le quotidien sportif français n’accorde que très rarement la note maximale.

Il arrive toutefois qu’un joueur réalise une prestation si irréprochable, si grandiose, que même les critiques les plus sévères ne peuvent qu’admirer. GOAL vous propose de (re)découvrir les 17 joueurs qui ont eu cet honneur rarissime.

  • Franck Sauzée & Bruno Martini – France Espoirs 3-0 Grèce Espoirs, 1988

    Les deux premiers joueurs à avoir reçu la note parfaite de L’Équipe sont deux talents français qui brillaient alors chez les moins de 21 ans : Franck Sauzée et Bruno Martini. Après un match aller sans but en finale du Championnat d’Europe Espoirs face à la Grèce, les Bleuets ont décroché un succès retentissant à Besançon lors du retour.

    Dans cette rencontre décisive, Sauzée a été omniprésent. Positionné entre la défense et le milieu, il a inscrit un doublé d’une grande classe, pesant de tout son poids sur les débats. En face, la Grèce a eu ses occasions, mais Bruno Martini s’est dressé en rempart infranchissable. Le portier tricolore a multiplié les arrêts décisifs pour préserver l’avantage et repousser chaque assaut grec.

    Ce match fut un tournant dans la carrière des deux hommes. Franck Sauzée allait ensuite totaliser plus de 500 matchs professionnels, trouvant le chemin des filets à 102 reprises – un exploit notable pour un joueur évoluant principalement derrière. Quant à Bruno Martini, il allait s’imposer comme l’un des visages emblématiques de l’AJ Auxerre, gravir les échelons jusqu’en équipe de France A et y devenir plus tard entraîneur des gardiens.

    Un soir fondateur pour deux figures du football français, qui auront été les premiers à forcer l’admiration sans réserve des journalistes de L’Équipe.

  • Publicité
  • Oleg Salenko - Russie 6-1 Cameroun, 1994

    Même les plus sévères des journalistes de L’Équipe n’ont pu faire autrement que de s’incliner devant le récital offert par Oleg Salenko lors de la Coupe du monde 1994.

    Ce jour-là, à Stanford, l’attaquant russe entre dans la légende en inscrivant cinq buts face au Cameroun, un exploit unique dans l’histoire du tournoi. Malgré l’élimination prématurée de la Russie, Salenko marque durablement l’épreuve, d’autant qu’il avait déjà trouvé la faille contre la Suède plus tôt dans la phase de groupes.

    Avec six réalisations en trois matchs, il décroche le titre de meilleur buteur du Mondial, qu’il partage avec Hristo Stoichkov. Mais il reste à ce jour le seul joueur à avoir inscrit un quintuplé en Coupe du monde. Un exploit aussi fulgurant qu’éphémère, récompensé par une note parfaite de 10/10 dans les colonnes du quotidien français. Une rareté, à la hauteur de sa performance historique.

  • Lars Windfeld - Aarhus 1-0 Nantes, 1997

    Peu de monde croyait aux chances d’Aarhus face à Nantes lors du premier tour de la Coupe de l’UEFA 1997-1998. Le club danois semblait promis à l’élimination face à l’armada française, solide outsider européen à l’époque.

    Et pourtant. Après un match aller accroché (2-2), les Danois créent la surprise au retour, l’emportant 1-0 à domicile. Si le but de la qualification porte la signature de Torben Piechnik, le vrai héros du soir s’appelait Lars Windfeld. Le gardien a enchaîné les parades spectaculaires, écœurant tour à tour les attaquants nantais dans une prestation dantesque.

    Son match frôle l’irréel. À tel point que L’Équipe, pourtant peu encline à distribuer des louanges, lui accorde un rare 10/10, la plus haute distinction possible.

    Windfeld ne connaîtra jamais les joies d’une sélection nationale, la faute à un certain Peter Schmeichel, indéboulonnable dans les cages danoises à l’époque. Mais ce soir-là, le portier d’Aarhus a connu son moment de grâce – celui qui fait basculer une carrière dans la postérité.

  • Lionel Messi - Barcelone 4-1 Arsenal, 2010

    Il aura fallu attendre 13 longues années avant que L’Équipe ne ressorte le mythique 10/10. Et pour briser cette disette, il fallait bien un phénomène. Ce soir-là, un jeune Argentin aux cheveux longs a bouleversé l’ordre établi.

    Le FC Barcelone recevait Arsenal en quart de finale retour de la Ligue des Champions après un 2-2 piégeux à l’Emirates. Mais Lionel Messi, déjà légende en devenir, a fait voler en éclats les derniers doutes sur sa grandeur.

    Face à une défense anglaise dépassée, il a inscrit un quadruplé, un récital de précision, de vista et de sang-froid. Frappe en lucarne, crochet déroutant, petit piqué : toute sa palette y est passée, pour un match d’anthologie où il a littéralement porté le Barça sur ses épaules.

    Ce n’était ni la première, ni la dernière de ses soirées magiques en Ligue des Champions, mais celle-ci restera comme l’une des plus marquantes, tant elle a forcé l’admiration de ceux-là mêmes qui se veulent les plus exigeants. Ce soir-là, même L’Équipe n’a pu que s’incliner.

  • Lionel Messi - Barcelone 7-1 Bayer Leverkusen, 2012

    Rebonjour, Lionel. Deux ans après son récital contre Arsenal, La Pulga est revenue réclamer un autre 10/10, dans une soirée où l’histoire s’est une nouvelle fois écrite à ses pieds.

    Leverkusen pensait peut-être pouvoir contenir la furie catalane au Camp Nou. Mais c’est une humiliation qui les attendait. Un 7-1 retentissant, et au cœur de cette démonstration, un Messi inarrêtable, auteur d’un quintuplé — du jamais vu à ce stade de la Ligue des Champions.

    Bernd Leno, pourtant déjà un gardien prometteur, en a fait les frais. Deux fois lobé, une autre fois surpris après avoir relâché un tir dans les pieds du génie argentin, le portier allemand a vécu une soirée cauchemardesque, impuissant devant l’efficacité clinique de son bourreau.

    Ce soir-là, Messi n’a pas seulement marqué cinq buts. Il a réécrit les standards de l’excellence individuelle en C1. Et face à l’évidence, même L’Équipe s’est inclinée une seconde fois.

  • Robert Lewandowski - Borussia Dortmund 4-1 Real Madrid, 2013

    Le soir où l’Europe a changé de camp. En 2013, les demi-finales de la Ligue des Champions ont marqué un basculement : l’Espagne déclinait, l’Allemagne dominait. Le Bayern écrasait Barcelone, et dans l’autre choc, Dortmund faisait subir le même sort au Real Madrid.

    Au centre de cette révolution : Robert Lewandowski. Le Polonais, encore en pleine ascension, a anéanti les Merengue avec un quadruplé d’une précision chirurgicale, dans un Signal Iduna Park incandescent.

    Chaque but racontait une histoire différente : instinct, puissance, lucidité, anticipation. Ce n’était pas seulement une performance individuelle d’exception, c’était l’annonce d’une ère. Le monde découvrait alors un buteur qui ne cesserait plus de battre des records.

    Ce soir-là, même les critiques de L’Équipe, pourtant peu enclins à l’enthousiasme, ont été contraints de reconnaître l’évidence : Lewandowski était entré dans une autre dimension.

  • Carlos Eduardo - Guingamp 2-7 Nice, 2014

    Un soir, un homme, une pluie de buts. Le 26 octobre 2014, Carlos Eduardo a marqué l’histoire de la Ligue 1 à sa manière, en inscrivant cinq buts à lui seul lors d’un improbable festival offensif de Nice à Guingamp.

    Sur les 10 buts qu’il a signés cette saison-là, la moitié furent inscrits en une seule soirée, dans un match devenu instantanément culte. Le plus mémorable ? Un coup franc de 30 mètres, brossé avec élégance, qui flotta dans l’air avant de retomber juste sous la barre. Une caresse technique venue du Brésil.

    Cette démonstration de force n’était pas seulement exceptionnelle pour le championnat français ; elle fut suffisante pour émouvoir les intransigeants de L’Équipe, qui lui attribuèrent un rarissime 10/10. Eduardo n’a jamais vraiment retrouvé ce niveau par la suite, mais ce soir-là, il était tout simplement intouchable.

  • Neymar - Paris Saint-Germain 8-0 Dijon, 2018

    Quatre ans de silence, et puis l’ouragan Neymar. Après la folie Carlos Eduardo, il aura fallu patienter jusqu’en 2018 pour voir L’Équipe accorder à nouveau son fameux 10/10. Et qui d’autre que Neymar pour briser cette longue abstinence ?

    Ce soir-là, au Parc des Princes, le Brésilien a signé un quadruplé et délivré deux passes décisives, dans ce qui restera l’un des plus grands récitals individuels de l’ère QSI. Le PSG avait ouvert le score après seulement quatre minutes, mais c’est Neymar qui a transformé la soirée en humiliation, avec ses dribbles insolents, ses enchaînements féeriques et son sens de la finition chirurgical.

    Les visiteurs, Dijon, n’ont jamais existé. Huit buts encaissés, aucun espoir, et une performance de Neymar si totale qu’elle a forcé l’admiration des critiques les plus sévères. Et ce, malgré les sifflets d’une partie du Parc, frustrée qu’il ait privé Cavani d’un record ce soir-là. Mais qu’importe : le génie était ailleurs.

  • Dusan Tadic Ajax Real Madrid 2019Getty Images

    Dusan Tadic - Real Madrid 1-4 Ajax, 2019

    Le Bernabeu en état de choc. Mené 2-1 après le match aller, l’Ajax a renversé la planète football en infligeant une leçon de jeu total au triple tenant du titre. Ce 4-1 retentissant en huitièmes de finale de Ligue des champions reste l’un des plus grands exploits européens de la décennie. Et au cœur de ce séisme : Dusan Tadic.

    L’ancien attaquant de Southampton a livré le match de sa vie dans la capitale espagnole. Un but, deux passes décisives, des dribbles chaloupés, des contrôles orientés venus d’un autre monde… Tadic a rayonné comme un chef d’orchestre, transformant chaque ballon en menace pour une défense madrilène dépassée.

    La performance du Serbe a incarné à elle seule l’esprit Ajax : flair, audace, efficacité. À 30 ans, il n’a pas seulement éliminé le Real Madrid – il a ridiculisé le roi d’Europe dans son propre palais. Une prestation si marquante qu’elle a contraint L’Équipe à sortir une note rarement distribuée.

  • Lucas Moura Ajax Tottenham UCL 05082019Getty Images

    Lucas Moura - Ajax 2-3 Tottenham, 2019

    Un miracle à Amsterdam. Ce soir-là, Tottenham était à la dérive, mené 2-0 à la pause et virtuellement éliminé. Puis Lucas Moura s’est transformé en héros absolu, signant l’un des triplés les plus mémorables de l’histoire moderne de la Ligue des champions.

    L’attaquant brésilien, plutôt discret lors du premier acte, a explosé en seconde période. Deux buts en quatre minutes pour relancer totalement les Spurs, et un troisième dans les ultimes secondes du temps additionnel pour les envoyer en finale. Une frappe croisée, limpide, qui a figé le temps, fait s’effondrer les joueurs de l’Ajax et a fait chavirer Mauricio Pochettino en larmes.

    Tottenham ne soulèvera pas la coupe quelques semaines plus tard, mais ce moment-là restera éternel. Lucas Moura n’a peut-être jamais été une superstar constante, mais en 45 minutes, il est entré dans la légende, avec une performance que même L’Équipe n’a pas pu ignorer.

  • Serge Gnabry - Bayern Munich 7-2 Tottenham, 2019

    De l’extase à l’humiliation. Quelques mois après l’épopée de Lucas Moura, Tottenham vivait l’une des nuits les plus sombres de son histoire européenne, pulvérisé 7-2 à domicile par un Bayern Munich sans pitié.

    Et au centre du carnage : Serge Gnabry, auteur de quatre buts et d’une passe décisive. L’ancien espoir d’Arsenal, que Tony Pulis ne jugeait pas assez bon pour West Brom, a étalé toute sa panoplie dans une masterclass dévastatrice. Dribbles fulgurants, enchaînements précis, finition clinique : le virevoltant ailier allemand a humilié les Spurs dans leur propre jardin.

    Ce match n’a pas seulement marqué la déroute de Tottenham. Il a aussi scellé l’éclosion mondiale de Gnabry, désormais incontournable en club comme en sélection. Et face à un tel récital, même L’Équipe a cédé : 10/10. Sans discussion.

  • Kylian Mbappé - France 8-0 Kazakhstan, 2021

    Un récital au Parc des Princes, même sans paillettes. Ce n’était ni une finale, ni un choc au sommet. Pourtant, face au modeste Kazakhstan, Kylian Mbappé a livré l’une des prestations les plus impressionnantes de sa jeune carrière.

    Auteur d’un quadruplé – une première dans l’histoire de l’équipe de France – l’attaquant parisien a marché sur l’adversaire du soir lors de ce match qualificatif pour la Coupe du monde 2022. Débordements incessants, appels tranchants, sang-froid chirurgical : le numéro 10 des Bleus a transformé ce match sans enjeu en démonstration de force.

    Face à une telle domination individuelle, L’Équipe n’a pas eu d’autre choix que de s’incliner. 10/10, comme une évidence, même si le contexte n’était pas des plus prestigieux. L’excellence n’attend pas toujours les grandes affiches.

  • Alban Lafont - Nantes 3-1 Paris Saint-Germain, 2022

    Une nuit de grâce face à l'ogre parisien. On le sait, battre le PSG en Ligue 1 relève souvent de l’exploit. Et pour y parvenir, il faut généralement qu’un gardien se hisse au rang de mur infranchissable. Ce soir-là, Alban Lafont était ce mur.

    Face à une attaque parisienne de gala, le portier nantais a multiplié les parades spectaculaires, maintenant son équipe à flot malgré les vagues successives venues de Messi, Mbappé ou Neymar. À la pause, les Canaris menaient 3-0, et Lafont avait déjà écœuré les stars adverses à plusieurs reprises.

    Paris a terminé le match avec un total de 3,93 expected goals, preuve de son emprise sur la rencontre. Mais Lafont n’a cédé qu’une seule fois. Un chef-d'œuvre de gardien, salué comme il se doit par L’Équipe, qui lui a attribué un rarissime 10/10. La performance d'une vie.

  • Erling Haaland Man City 2022-23 [3]Getty Images

    Erling Haaland - Manchester City 6-3 Manchester United, 2022

    Un derby de Manchester à sens unique. Ce jour-là, Erling Haaland n’a pas seulement marqué les esprits — il a réécrit l’histoire. Face à l’ennemi juré de City, le Norvégien a livré un récital.

    Il a inscrit un troisième triplé consécutif à domicile en Premier League, une performance inédite dans l’histoire du championnat anglais. En prime, il a délivré une passe décisive, histoire de parachever sa démonstration de force. Manchester United a été balayé, sans jamais pouvoir contenir sa puissance, sa vivacité et son sens du but.

    Ce match a définitivement installé Haaland comme une machine à records. L’Équipe n’a pas résisté : 10/10 pour une performance XXL, et probablement pas la dernière du genre pour un joueur programmé pour tout écraser.

  • Dominik Livakovic Croatia 2022Getty Images

    Dominik Livakovic - Croatie 1-1 Brésil (tab 4-2), 2022

    Un rempart infranchissable. Dominik Livakovic a signé l’une des plus grandes prestations de gardien de but en Coupe du monde, lors d’un quart de finale haletant face au Brésil.

    Le portier croate a repoussé les assauts brésiliens pendant 120 minutes, réalisant pas moins de 11 arrêts, dont plusieurs d’un autre monde. Sa capacité à lire le jeu, à fermer les angles et à garder son calme dans les moments chauds a donné des ailes à la Croatie, pourtant largement dominée.

    Et lorsque la séance de tirs au but est arrivée, Livakovic a encore brillé, détournant la tentative de Rodrygo et offrant à son équipe une qualification héroïque pour les demi-finales. Un 10/10 logique pour une performance qui restera dans la légende.

  • Erling Haaland - Manchester City 7-0 RB Leipzig, 2023

    L’ogre norvégien a encore frappé. Dans un huitième de finale à sens unique, Erling Haaland a claqué un quintuplé express face à Leipzig, offrant à Manchester City une victoire tonitruante (7-0) et une qualification en quart de finale sans contestation.

    Ce match fut le cinquième triplé de la saison 2022-2023 pour Haaland… et même bien plus. Implacable dans la surface, clinique devant le but, le cyborg de City a une nouvelle fois démontré pourquoi il est l’un des buteurs les plus terrifiants de la planète.

    C’était la deuxième fois de sa carrière qu’il recevait la note parfaite de L’Équipe. Seul regret : il restait encore une demi-heure à jouer quand Pep Guardiola a décidé de le sortir, privant peut-être son attaquant d’un historique sextuplé.

  • Ademola Lookman Atalanta 2023-24Getty Images

    Ademola Lookman - Atalanta 3-0 Bayer Leverkusen, 2024

    L’Atalanta abordait la finale de la Ligue Europa 2024 dans la peau du parfait outsider face au Bayer Leverkusen, champion d’Allemagne invaincu et à deux matchs d’une saison historique sans le moindre revers toutes compétitions confondues. Mais Ademola Lookman a bouleversé le scénario attendu.

    L’international nigérian a signé un triplé magistral, avec trois réalisations superbes, offrant au club de Bergame un succès éclatant face à l’équipe de Xabi Alonso, totalement débordée à Dublin. Lookman a été omniprésent, faisant tourner en bourrique la défense allemande et s’imposant comme l’homme du match. Un ballon sous le bras, un trophée en poche, et une soirée inoubliable gravée dans l’histoire de la C3.

  • Desire Doue PSG InterGetty Images

    Desire Doué - Paris Saint-Germain 5-0 Inter, 2025

    Pendant des années, le Paris Saint-Germain a été la risée de la Ligue des Champions. Dominateur sur la scène nationale, possédant les deux joueurs les plus chers de l’histoire – Neymar et Kylian Mbappé – le club parisien échouait pourtant régulièrement en Europe. Mais en 2024-2025, sans Mbappé, c’est un PSG nouveau qui a émergé : une équipe jeune, dynamique, portée par l’audace et la fraîcheur insufflées par Luis Enrique.

    La récompense fut immense. Paris a conquis sa première Ligue des Champions avec éclat, écrasant l’Inter Milan 5-0 en finale. À Munich, Désiré Doué a été l’homme du match. Il a offert l’ouverture du score à Achraf Hakimi avant de marquer deux buts lui-même, devenant ainsi le premier joueur de l’histoire à être directement impliqué dans trois réalisations lors d’une finale de Ligue des Champions. À seulement 19 ans, il a fait tourner en bourrique la défense intériste pendant 67 minutes, livrant une prestation de virtuose, comme un prodige au sommet de son art.

    À noter également : Luis Enrique a reçu un 10/10 de la part du journal L’Équipe, devenant le premier entraîneur à réaliser un triplé européen avec deux clubs différents.

0