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Droits TV Ligue 1 : Nouveau bras de fer entre la LFP et beIN Sports

La paix n’aura été que de courte durée. Un an après une passe d’armes déjà tendue, le conflit entre la Ligue de football professionnel et la chaîne beIN Sports revient au premier plan. À l’approche du coup d’envoi de la saison 2025-2026 de Ligue 1, prévu pour le 15 août, les divergences autour des droits de diffusion ressurgissent. Et cette fois encore, l’ambiance s’annonce électrique.

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    Un contrat mal digéré par beIN Sports

    Le cœur du litige ? Un seul match. Celui du samedi à 17h, cédé à beIN Sports pour un montant de 78,5 millions d’euros par an, auquel s’ajoutent 20 millions issus du sponsoring, jusqu’en 2029. Sur le papier, ce contrat donne au diffuseur qatari une affiche hebdomadaire de premier plan. En réalité, les termes entourant cette diffusion provoquent toujours des crispations.

    Déjà, en 2024, la chaîne avait affiché son mécontentement. Retards de paiement, refus prolongé de signer le contrat, puis finalement paraphe apposé seulement en janvier 2025, après six mois de blocage. Un climat pesant. Et depuis le retrait de DAZN, qui assurait jusqu’ici la diffusion de huit rencontres pour 375 millions d’euros, les tensions n’ont fait que s’exacerber.

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    BeIN s’estime limité dans ses choix

    Selon L’Équipe, la chaîne estime que les conditions actuelles l’empêchent d’exploiter pleinement les droits négociés. En cause : des restrictions qu’elle juge trop rigides, notamment concernant le choix des matchs à retransmettre.

    En théorie, beIN Sports alterne chaque week-end entre le premier et le deuxième choix d’affiche. En pratique, la situation est bien plus complexe. Le contrat l’empêche de diffuser une même équipe plus de huit fois dans la saison. Pire : il est interdit de montrer deux fois le même club deux week-ends d’affilée. Des limitations qui, pour la chaîne, réduisent considérablement sa marge de manœuvre.

    Et ce n’est pas tout. Les matchs de Ligue des champions, souvent programmés le mardi, poussent certaines rencontres de Ligue 1 au vendredi. Un décalage qui complique encore plus l’organisation des diffusions.

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    La LFP reste inflexible

    Face à ces griefs, la chaîne ne mâche pas ses mots. Elle réclame de pouvoir « exercer pleinement l’alternance des choix 1 et 2 », une volonté que la LFP ne partage visiblement pas. Du moins, pas sans révision des contreparties.

    En interne, la Ligue reste sur sa ligne. Pas question de modifier les règles sans négociation. D’autant plus que la LFP mise sur sa nouvelle chaîne Ligue1+ pour redonner confiance au marché des droits TV. Mais le climat reste lourd, et le moindre faux pas pourrait faire voler l’équilibre en éclats.

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