Ce mercredi pourrait s’inscrire comme l’une des dates les plus sombres de l’histoire de l’Olympique Lyonnais. Après une relégation administrative en Ligue 2 décidée il y a quelques jours, le club joue gros face à la DNCG, lors d’un passage crucial en appel. En parallèle de ce rendez-vous décisif, une autre tuile est tombée, mettant en péril une source de revenus non négligeable.
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AFPDes garanties financières pour rester en Ligue 1
Pour espérer renverser la décision du gendarme financier du football français, l’OL a dû faire valoir des garanties estimées à 200 millions d’euros. Une tâche colossale pour Michele Kang, fraîchement installée à la tête du club. La nouvelle patronne a pris le relais de John Textor, écarté des discussions en raison de la perte de crédibilité dont il souffre ces derniers mois.
Ce mercredi matin, la délégation lyonnaise a fait son entrée dans les bureaux de la FFF, là où siège la commission d’appel de la DNCG. Présents sur les lieux, les journalistes de RMC Sport ont confirmé que l’audition s’était achevée. Le groupe a quitté les lieux dans un van, en attendant de connaître le sort réservé à l’OL. Le verdict est attendu d’ici ce soir, même si sa rédaction complète pourrait prendre quelques jours.
AFPGroupama claque la porte, nouveau coup dur économique
Alors que le club attend une réponse qui déterminera son avenir sportif immédiat, Le Progrès révèle que le contrat de naming avec Groupama ne sera pas renouvelé. À la fin du mois, le Groupama Stadium reprendra son nom d’origine : Parc OL. Une annonce lourde de conséquences.
Le partenariat rapportait près de 7 millions d’euros par an au club. Cette manne financière s’évapore, alors même que l’OL doit encore rembourser la construction du stade jusqu’en 2044, échéance prolongée à cause de la pandémie de Covid-19 et de la crise des droits TV. Pire encore : Groupama voulait initialement prolonger, mais John Textor n’a pas donné suite dans les délais. Un coup dur pour les Gones.

