Le Real Madrid s’est incliné lourdement face à Arsenal mardi soir (3-0), en quart de finale aller de la Ligue des champions. Si le résultat peut paraître sévère, Jude Bellingham, milieu de terrain du club espagnol, a pris la parole après la rencontre pour livrer une analyse à contre-courant. Et selon lui, le Real s’en sort presque bien…
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Getty Images SportBellingham lucide : "Ils auraient pu marquer beaucoup plus"
Au micro de CBS Sports, l’international anglais n’a pas cherché d’excuses. Face à une équipe d’Arsenal survoltée, il admet : « Nous n’y étions pas. Arsenal a été très bon. Ils ont marqué deux buts sur coup franc, ce sont deux superbes exploits individuels ».
Une reconnaissance de la supériorité adverse doublée d’un constat sans appel : « Pour être honnête, ils auraient pu marquer beaucoup plus de buts, on peut s’estimer chanceux d’en avoir pris seulement trois ».
Getty Images SportUne soirée à oublier… mais pas une élimination
Conscient que ce type de match se joue sur des détails, Jude Bellingham pointe le manque d'efficacité de son équipe : « Ils ont eu beaucoup d’occasions quand nous en avons eu peu. Parfois, c’est ce qui fait la différence dans ce genre de match. Quand nous ne jouons pas bien, nous sommes punis et ça arrive dans le football de haut niveau ».
Mais loin de baisser les bras, l’ancien joueur du Borussia Dortmund reste combatif. Il pense déjà au match retour à Madrid comme Kylian Mbappé qui y croit toujours. « Il y a un deuxième match, nous devrons faire une chose incroyablement spéciale, quelque chose de fou mais des choses folles peuvent se produire à domicile », a indiqué l’Anglais.
AFP"Ce n’est pas dans la nature du club de tout abandonner"
Malgré la désillusion, Bellingham conclut sur une note d’espoir : « La performance n’a pas été assez bonne mais je ne peux pas venir après le match et dire que nous allons jeter l’éponge. Ce n’est pas dans la nature et la mentalité du club. On jouera à domicile pour essayer de tirer quelque chose. (...) Nous sommes tous en vie, il reste 90 minutes. Tout peut arriver au Bernabéu ».



