Veronique Adrien RabiotGetty

Véronique Rabiot détruit les médias français

Alors qu’elle se fait rare dans les médias, la mère et représentante d’Adrien Rabiot, sociétaire de la Juventus Turin, s’est fait entendre dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport. Véronique Rabiot a eu des mots forts à l’endroit des médias français qui, selon elle, négligent l’importance des femmes dans le monde du football.

Véronique Rabiot regrette les critiques contre elle

Plusieurs footballeurs disposent des agents qui s’occupent de la gestion de leur carrière. Certains, à l’image de Lionel Messi ou encore de Neymar Jr, sont représentés par leurs pères. Quant à Adrien Rabiot, sa carrière est gérée par sa mère, Véronique. Habituée aux critiques des médias, Véronique Rabiot estime qu’elle n’est pas respectée par la presse française. « Je ne pense pas que le père de Messi ait jamais été critiqué pour s’occuper de son fils. Ni celui de Neymar au Brésil. C’est un problème des médias français. J’accompagne Adrien à l’entraînement depuis l’âge de 6 ans. Je l’ai fait au PSG car à 17 ans il n’avait pas le permis de conduire et était autorisé par le club », déplore-t-elle.

« … heureusement, il y a beaucoup plus de femmes dans le football »

Véronique reconnaît tout de même que certains acteurs du ballon rond lui ont toujours accordé le respect qu’elle mérite. « J’ai toujours été traitée avec respect par mes interlocuteurs, à commencer par le président du PSG, Nasser Al Khelaifi et même Carlo Ancelotti, que j’ai rencontré à trois reprises lorsque Adrien était mineur », avoue-t-elle. Et, même elle regrette l’attitude de certains médias et personnalités vis-à-vis d’elle, la mère d’Adrien Rabiot se réjouit de la présence d’autres femmes dans le milieu du football. « Je ne peux pas en dire autant de certains médias et personnalités qui ne conçoivent pas qu’une femme, une mère, soit comme un père qui gère la carrière de son fils. Aujourd’hui, heureusement, il y a beaucoup plus de femmes dans le football, à la télévision, comme agents, comme arbitres », conclut Véronique Rabiot.

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