Jérôme Rothen

Rothen redoute une saison blanche pour Paris

Le PSG a marqué les esprits mardi dernier en atomisant Barcelone en Ligue des Champions (4-1). Une démonstration de force qui lui a valu des éloges de toutes parts. Mais, ces éloges ont vite laissé place aux critiques à la suite de revers concédé contre Monaco, dimanche en championnat (0-2).

Contre l’ASM, les Franciliens sont passés à côté de leur sujet et c’est très logiquement qu’ils se sont inclinés. Un revers, le sixième de la saison en championnat, qui les a relégués à quatre points du leader lillois. 

Il faut remonter à la saison 2010/11 pour retrouver une campagne avec un nombre de défaites plus conséquent pour les joueurs de la capitale. C’était avant l’ère QSI. A l’époque, ils s’étaient inclinés à 8 reprises et ont fini à seize points du champion lillois.

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« Ce PSG est bancal »

Tous ces signes ne plaident pas en faveur d’une fin de saison glorieuse pour Pochettino et ses coéquipiers. Un ancien de la maison parisienne, en l’occurrence Jérôme Rothen, estime même qu’il y a de fortes chances pour que cette saison s’achève sans le moindre titre conquis. 

"Ce PSG est bancal. Le titre, je suis persuadé qu'il y a des équipes qui peuvent y croire plus que le PSG, a indiqué l’ancien international lors d’une intervention sur RMC où il exerce comme consultant. Mais même pour le Top 3, je doute. Entre les problèmes physiques, de niveau, et le mental... Ça peut être une année blanche pour le PSG."

Cela fait dix ans que Paris n’a pas bouclé une saison sans trophée récolté. Une mésaventure pareille serait vécue comme un véritable drame du côté du Parc des Princes. 

Rothen est aussi revenu sur le match contre les Monégasques, saluant notamment le travail exceptionnel de Niko Kovac. «Pochettino s’est fait manger par Kovac (…) Chacun des joueurs de l’ASM avait sa mission. Ils ont été incroyables. Alors oui, je préfère quand ils ont le ballon car ils ont du génie dans les pieds. Aujourd’hui, ce n’était pas le cas. Les idées de Kovac étaient basées sur l’adversaire. C’est là qu’on voit l’importance d’un coach. Il estime que son équipe est au-dessus des autres sauf du PSG, donc il a tout fait en fonction de Paris ».

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