Si les blessures gênent évidemment les Merengues, cela est en partie dû à un manque de leadership.
Après les départs des vétérans Nacho Fernandez, Joselu Mato et Toni Kroos cet été, le vestiaire du Real Madrid s'est beaucoup allégé en termes de leadership, un problème exacerbé par la blessure de Dani Carvajal qui a mis fin à la saison, et l'absence prolongée du vétéran David Alaba, blessé. En particulier, le vide de Carvajal s'est fait sentir vivement sur et en dehors du terrain.
Selon The Athletic, Lucas Vazquez a été l'un des rares à continuer à élever la voix ces dernières semaines. Le joueur de 33 ans est apprécié de toute l'équipe et a autant d'expérience que n'importe qui, à l'exception peut-être de Luka Modric. Le Croate est décrit comme un leader discret, quelqu'un qui parle plus avec Carlo Ancelotti qu'avec le reste du vestiaire.
Fede Valverde a été capitaine des Merengues contre Leganes la semaine dernière et a été désigné pour jouer un rôle beaucoup plus important dans le vestiaire, mais c'est naturellement un personnage timide en dehors du terrain. Le Real Madrid espère également obtenir plus de Kylian Mbappé, mais il a tendance à se concentrer principalement sur ses propres performances. D'un autre côté, Vinicius Junior, de plus en plus la référence pour ses coéquipiers sur le terrain, gagne de plus en plus de poids dans les discussions du vestiaire.
Mais celui qu'ils espèrent prendre la relève de la génération de vétérans extrêmement performants est Jude Bellingham. L'international anglais a fait preuve de leadership en parlant aux médias après la défaite contre Liverpool et n'a pas peur de demander à ses coéquipiers de relever le niveau s'il estime qu'ils ne sont pas là. Cependant, The Athletic note que son manque de maîtrise de l'espagnol l'empêche de dominer le vestiaire comme il le pourrait.
L'un des traits marquants de la dernière décennie du Real Madrid, au cours de laquelle il a remporté six Ligues des champions, a été le caractère de l'équipe. Même si Modric et Carvajal sont toujours là, il n'est pas surprenant que la génération qui s'en va connaisse des difficultés à grandir sans eux. Les Merengues auront à cœur de conserver autant que possible ce caractère gagnant, forgé au fil des années.