André Villas-Boas MarseilleGetty

OM, Villas-Boas : "On a eu un peu de chance"

L’OM s’est défait de Strasbourg, ce vendredi en fermeture de la 10e journée de Ligue 1. Un succès acquis aux forceps, et avec un maximum de réussite. Les Olympiens ont marqué sur leur seul tir cadré, alors que le Racing n’a converti aucun de ses neufs tirs. De plus, l’équipe alsacienne s’est vu privée d’un pénalty en fin de match.

Au coup de sifflet final, André Villas-Boas n’a pas eu de souci pour reconnaitre que son équipe a été chanceuse. « Le pénalty non sifflé de Strasbourg ? Oui, la faute est très claire, il aurait dû y avoir pénalty pour eux », a-t-il commencé par reconnaitre au micro de Téléfoot. « On a senti qu'ils ont commencé à nous presser de plus en plus avec les latéraux, et comme on n'avait pas d’ailiers, on a eu un peu de mal. Mais en 4-2-3-1 on a commencé à avoir plus de ballon et arriver avec un peu plus de monde dans la surface. C'était un match disputé. Ils ont eu deux occasions importantes. On a eu un peu de chance, mais les joueurs ont fait beaucoup d'efforts. Je félicite aussi les Strasbourgeois pour leur match ».

« Une victoire importante »

Tout en soulignant que sa formation a été vernie, Villas-Boas s’est dit très content car « c'est une victoire importante, sur un terrain difficile. Et qui nous porte haut au classement. » Le coach portugais a, par ailleurs, aimé la bonne réponse des rentrants, en l’occurrence Dimitri Payet et Dario Benedetto. Le duo avait démarré le match sur le banc, en raison de ses prestations moyennes lors des dernières sorties.  «  Oui, c'est une satisfaction. Ça donne le signal qu'ils sont là, pour se battre pour nous. L'action de Dimitri sur le but, c'est bien pour lui. Il a beaucoup de mérite sur ce coup, alors qu'il connait une période difficile », a-t-il confié.

C’est Morgan Sanson qui a sauvé la mise aux Olympiens. Avec Florian Thauvin, l’ex-Montpélliérain pèse presque la moitié des buts de l’OM cette saison (5 sur 11). Mais, il ne fallait surtout pas faire remarquer à Villas-Boas que ce sont les sauveurs de son équipe. « Mais vous voulez quoi à la fin ? Arrêter avec vos conneries a un moment donné, s’est-il énervé. Faites des analyses concrètes, il faut être objectif. Ce n'est pas facile de faire une série. Les mecs qui sont extraordinaires font la différence, c'est partout dans toutes les équipes. »

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