Jean-Michel Aulas a fait le déplacement aux États-Unis, du côté de Seattle, pour boucler le rachat du Reign FC, le club de foot féminin de la ville. Mais le président de l'Olympique Lyonnais n'en oublie pas pour autant son club. Le dirigeant des Gones est, au même titre que ses partenaires, déjà penchés sur le mercato hivernal depuis les blessures de Memphis Depay et Jeff Reine-Adélaïde, la semaine dernière contre Rennes.
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Dans un entretien accordé à L'Equipe, Jean-Michel Aulas a confirmé que même de l'autre côté de l'Atlantique il continue d'avancer sur le mercato hivernal : "(Il sourit) On a de la chance parce qu'il y avait le WIFI dans l'avion (affrété spécialement par l'OL) donc on a pu continuer à travailler avec les gens qui s'en occupent. Gérard Houllier (présent aux États-Unis avec lui) fait également partie des gens concernés par la réflexion. Mais cette fenêtre d'hiver est encore plus difficile que celle d'été parce que là tout le monde nous attend au tournant".
"Se donner une chance de revenir dans le coup en Ligue 1"
GettyLe président de l'Olympique Lyonnais est conscient que les clubs, sachant l'OL dans la nécessité, vont faire gonfler les prix : "Les blessures font-elles monter les enchères sur les joueurs ciblés ? C'est exactement ça. Tout le monde se dit : "Ils sont obligés de..." Et ici (au Reign FC), on a donné des informations au niveau économique (un achat de 89,5 % des parts contre 2,8 M€) pour montrer qu'on n'investissait pas 100 millions !".
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"Parce qu'on a déjà mis plus de 90 millions en début de saison sur les transferts mais sans le succès qu'on escomptait. Indépendamment des blessures, c'est beaucoup plus dur qu'on ne l'avait imaginé. Mais c'est vrai aussi qu'on est qualifiés dans toutes les compétitions, on n'est pas morts. Et venir ici à Seattle, ça donne une pêche d'enfer, ça donne envie de prendre des risques, y compris sur le mercato d'hiver", a ajouté Aulas.
Le président de l'OL est prêt à mettre la main au portefeuille : "On y travaille sans cesse. La première personne que j'ai eue quand on a atterri à Seattle, ce n'est pas ma famille mais Rudi Garcia parce que je voulais lui demander son avis. On travaille quand même de manière collégiale avec Rudi et Juninho (le directeur sportif) qui définissent ce qu'ils souhaitent. Ils peuvent ne pas être d'accord mais dans ce cas, ça nous donne des alternatives. Ensuite, notre équipe dirigée par Florian Maurice travaille dessus. Et il me revient le fait de mettre tout le monde d'accord. Là, l'envie, ce n'est pas de surpayer mais on veut se donner une chance de revenir dans le coup au championnat".




