Comme révélé par Goal, Aldo Kalulu n'est pas passé loin de rejoindre Amiens. Sollicité par deux autres clubs de Ligue 2, l'attaquant du FC Bâle avait fini par opter pour le club picard. Une décision qui a abouti à son arrivée lundi dans les bureaux de la direction. S'en est suivie une longue journée de négociations. Car à son arrivée dans la matinée, aucun accord n'avait été trouvé, ni entre les clubs, ni avec le joueur. La course contre la montre pouvait commencer...
Il avait choisi le n°10, les photos étaient faites
Accueillis par le directeur sportif John Williams, et le directeur administratif Yann Kombouaré, Aldo Kalulu et son représentant ont rapidement trouvé un accord salarial avec l'Amiens SC. Un pas très important pour la signature de l'ancien Lyonnais, passé ensuite entre les mains du cardiologue dans le cadre de sa visite médicale. Tout semblait tellement bien parti que Kalulu avait même choisi son numéro de maillot, optant pour le n°10, libre depuis le départ à Lens de Gaël Kakuta. Preuve une nouvelle fois de l'état avancé des discussions, celui qui était prêté à Swansea la saison dernière avait même fait les photos officielles !
Mais aux alentours de 18 heures, un premier accroc est venu compliquer les choses. Alors qu'Amiens négociait en parallèle le départ de Chadrac Akolo en Allemagne, tout s'est arrêté net pour le transfert de l'international congolais, censé libérer la masse salariale suffisante à l'arrivée de Kalulu dans l'effectif.
Le président Joannin a mis son veto
Proposé à plusieurs clubs, Akolo n'a pas réussi à trouver preneur, obligeant Amiens à prendre une décision dans l'urgence. Soit arrêter les discussions avec Kalulu, soit continuer ? C'est la deuxième option qui a été choisie. Et après plusieurs échanges avec Bâle, un terrain d'entente a finalement été trouvé dans la soirée pour que l'attaquant de 24 ans rejoigne librement Amiens. Le club suisse acceptait de libérer son joueur contre une compensation.
GettyLes contrats étaient rédigés et imprimés. Plus rien ne paraissait pouvoir s'opposer à l'opération, mais c'était sans compter sur un incroyable retournement de situation. Toujours dans l'attente des papiers signés par Amiens à 23h30, Bâle était informé que le président picard Bernard Joannin ne souhaitait pas donner son feu vert. Une décision que le joueur lui-même a appris sur place en toute fin de soirée. Dans l'incompréhension la plus totale, il a alors dû rallier Paris à bord d'un taxi avant d'y passer la nuit et de rejoindre Bâle dans la matinée... Tout cela sans avoir signé avec Amiens, et sans avoir été libéré de son contrat par Bâle.
L'épilogue d'une journée complètement folle pour Aldo Kalulu, qui se voyait déjà porter le maillot amiénois cette saison. Par le biais d'un message publié sur Twitter, il confiait mardi matin être "très déçu de ne pas rejoindre l’Amiens SC"[...] "Je remercie le FC Bâle pour m’avoir permis de négocier un transfert qui aurait abouti sans une incompréhensible marche arrière de dernière minute de la direction amiénoise. Je rentre à Bâle déterminé à aider mon club cette saison."


