La stupeur a gagné Saint-Denis, les acteurs et les téléspectateurs du match France-Albanie au moment des hymnes, samedi soir, avant le coup d'envoi de la rencontre France-Albanie, quand l'hymne d'Andorre a été joué à la place de l'hymne albanais...
Speaker officiel du Stade de France, ancien animateur sur Fun Radio et chroniqueur actuel pour la radio Nostalgie, Max s'est expliqué dans un entretien accordé à L'Equipe, effectuant un mea-culpa d'une grande sincérité.
"Je me suis pris les pieds dans le tapis. Ça ne m'était jamais arrivé en cinq cents animations d'événements sportifs. J'ai fait ma grosse bourde. La FFF s'est expliquée sur le problème de l'hymne. Moi, j'ai eu à gérer l'après, des moments au bord du terrain compliqués, avec des milliards d'infos qui arrivent et 80 000 personnes qui attendent. Je ne m'entends pas le dire. C'est après qu'on me le signale. Mon cerveau a buggé. C'était une situation tellement particulière".
"J'ai eu le soutien de tout le monde, je m'en veux horriblement"
"Ce n'est pas un détail. Ça n'aurait pas dû arriver", a poursuivi Max. "Même si j'ai eu le soutien de tout le monde autour de moi, je m'en veux horriblement. Ça fait trente-cinq ans que je fais ce métier, entre la radio et la télé. Dans mes émissions de libre antenne en soirée, il y a pu y avoir des dérapages, mais jamais au point que la radio reçoive des mises en demeure. Seulement voilà, quand tu es speaker dans un stade, c'est toi qui parle, tu es le dernier de la chaîne, et dans ce genre de situation, tu mets en difficulté toute la hiérarchie, tout le truc".
Soulignant les nombreux messages de soutien reçus de toutes parts, Max veut tourner la page et se projette sur l'avenir. "Je ne vais pas m'enfermer derrière mes volets à attendre que ça se passe. Ce (mercredi) soir, il y a le hand à Coubertin (PSG-Nantes, 2e journée de D1, 20h45). Je travaille dans les salons du Parc des Princes samedi (PSG-Strasbourg, 5e journée de L1, 17h30). Et avec les féminines le lendemain (PSG-Dijon, 3e journée de D1, 16h30 au Stade Jean-Bouin). Pas question de rester recroquevillé. Il n'y a pas de souci. Il n'y en a plus".
