Pour ses deux sorties du mois d’octobre, l’Equipe de France défie l’Israël et la Belgique pour le compte des troisième et quatrième journées de la Ligue des nations. Mais les Bleus ne pourront pas compter sur leur capitaine, Kylian Mbappé, non convoqué en raison d’une blessure annoncée plus tôt. Une non-convocation, qui met le président de la FFF dans tous ses états.
Mbappé, le grand absent de la liste de Deschamps
Victime d’une blessure au biceps fémoral de la jambe gauche lors de la victoire contre le Deportivo Alavés, Kylian Mbappé était censé manquer trois semaines de compétition. Mais à la surprise générale, le Bondynois a joué lors de la défaite à Lille (1-0) en Ligue des champions après avoir manqué le derby contre l’Atlético de Madrid (1-1).

Mais après le match contre Lille, l’ancien attaquant de Lille aurait ressenti une gêne musculaire, qui l’aurait empêché de répondre favorablement à l’appel de Didier Deschamps. En effet, le capitaine des Bleus a été snobé par le sélectionneur Didier Deschamps dans sa liste pour la trêve d’octobre. Le technicien français a même souligné qu’il a échangé avec l’ancien de l’AS Monaco avant la publication de la liste.
Philippe Diallo furieux
Depuis, l’absence du nouvel attaquant du Real Madrid fait du bruit surtout que le Bondynois a encore joué ce week-end lors de la victoire du Real Madrid contre Villarreal (2-0) en étant titulaire. Invité dans le « Club info » de Franceinfo ce dimanche, le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, a évoqué l’absence de Mbappé, qu’il n’arrive pas à digérer.
« Il n'y a rien au-dessus de l'équipe de France et des sélections nationales (…) Didier [Deschamps] avait échangé avec lui directement et avec le staff médical du Real Madrid et il a décidé de ne pas le sélectionner, ce qui ne remet pas en cause l'attachement de Kylian à l'équipe de France », a lancé le dirigeant.

« La question qui est posée, c'est qu'aujourd'hui, dans un calendrier démentiel, avec de multiples compétitions, les top joueurs sont sur des rythmes de 65 matches par an, déclare Diallo. On arrive à une sorte de plafond où il est nécessaire que les clubs, les sélections nationales, les instances, s'assoient autour d'une table, notamment dans un objectif de préserver les sélections nationales et de retrouver un équilibre », a ajouté Philippe Diallo.

« Il y a une pression exercée par les clubs sur leurs joueurs. (…) Est-ce que le rapport de force est en notre faveur ? Notre principale faiblesse est que les joueurs qui viennent en équipe de France ont des contrats de travail avec leur club. C’est ce qui fait que les sélections sont une position qui est plus délicate. Il faut convaincre l’ensemble du monde du football que venir en sélection est un honneur », a-t-il poursuivi.