Chiellini Jordi Alba Italy SpainGetty Images

Le coup de gueule de Gérard Piqué sur les tirs au but

Dans le football comme dans le sport en règle générale, dominer n'est pas gagner. L'Espagne, habituée à priver son adversaire du cuir sans parvenir à réellement se montrer dangereuse sur le plan des occasions créées, en sait assurément quelque chose. Surtout depuis sa défaite cruelle de mardi soir face à la Squadra Azzurra...

Italie-Espagne (1-1 a.p., 4-2 t.a.b.) : la Squadra Azzurra file en finale​

Au bout du suspense, l'Italie s'est imposée contre la Roja (1-1, 4-2 t.a.b.) lors de la séance des tirs au but à Wembley à l'occasion des demi-finales de l'Euro 2020. Une désillusion pour les ibériques, qui avaient pourtant eu la maîtrise tout au long de la rencontre face à des Transalpins auteurs d'un match insipide à bien des niveaux.

"Je ne pense pas qu’il y ait une meilleure équipe dans la compétition"

Forcément déçue, l’équipe entraînée par Luis Enrique s’en va toutefois avec les honneurs. Gerard Piqué, ancien international espagnol, a souligné son beau parcours, mais a tenu à pousser un coup de gueule par rapport au déroulement de la séance des tirs au but. "Énorme tournoi de la sélection. On peut être fier. Il y a beaucoup de mérite à atteindre les demi-finales de l’Euro. Je ne pense pas qu’il y ait une meilleure équipe dans la compétition", a ainsi écrit l'Espagnol sur Twitter.

Alvaro MorataAndy Rain/Getty Images

"Mais les tirs au but sont parfois très cruels. Ce n'est pas un hasard si lors des quatre séries (de tirs au but) à l’Euro comme en Copa América l'équipe qui tire en premier a gagné. Les statistiques disent que le premier a plus de chances et dans un tournoi comme celui-ci, il ne me semble pas juste qu'un tirage au sort (de l’équipe qui tire en premier) vous fasse commencer (la série) avec un désavantage", a ensuite pesté le défenseur du FC Barcelone, remonté contre les règles établies sur ce point.

Il est vrai que tirer en premier est avantageux, car cela permet de mettre la pression sur l'équipe adverse et de prendre le meilleur psychologiquement. On se souvient de la France, battue par la Suisse dans ces conditions, et du tir manqué par Kylian Mbappé... Un souvenir douloureux, similaire à celui des Espagnols.

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