Il fallait des hommes, des vrais, sur le terrain mardi pour venir à bout de Galatasaray (0-1) au Türk Telekom Stadyumu. Car en face il y avait des mords de faim. Des guerriers bien décidés à se farcir le PSG, étincelant deux semaines plus tôt, au Parc des Princes face au Real Madrid (3-0).
Dans une ambiance de feu, où les oreilles des uns et des autres ont sifflé pendant 90 minutes, le PSG a tenu bon. Bousculé, il a fait le dos rond pour au final parvenir à forcer le verrou sur une action d'école où Sarabia, bien servi par Verratti, a offert à Icardi son premier but sous les couleurs parisiennes (0-1, 52e).
Un match de soldats
Au coup d'envoi, Thomas Tuchel avait opté pour Icardi plutôt que Mbappé, encore gêné par sa blessure et qui n'est entré qu'à l'heure de jeu. Un choix qui a donc fini par être payant malgré les difficultés de l'Argentin à se démarquer pour se créer des occasions franches.
Getty ImagesAvant cela, Muslera, le portier de Galatasaray, avait multiplié les interventions. Sur Di Maria d'abord (2e, 11e), puis dans les pieds d'Icardi (15e), et enfin sur les tirs de Sarabia (38e) et encore face à Di Maria (51e). Même Mbappé a ensuite buté sur l'Uruguayen (77e).
Un match de soldats des Parisiens qui ont tenu leur rang dans la douleur, tout en ne lâchant rien à l'image de Marquinhos venu suppléer Navas en dégageant le ballon devant sa ligne de but (55e), ou du capitaine Thiago Silva, qui a su diriger son arrière-garde avec calme et autorité quand son équipe pliait sans rompre. Le genre de rencontre où il faut être au combat. Et Paris, même en difficulté, était bien là !




Benjamin Quarez, au Türk Telekom Stadyumu d'Istanbul.
