Olivier Giroud FranceGetty

Equipe de France : Giroud prêt à passer le flambeau

Olivier Giroud est l’élément le plus ancien de l’Equipe de France. En Allemagne, il prendra part à sa septième et dernière compétition avec les Bleus. Au regard de son vécu et de ses statistiques -il est le meilleur buteur en activité de cette sélection-, il aurait été légitime qu'il réclame un poste d’entrée. Mais, il n’est pas dans cet état d’esprit.

« Evidemment que je préfère être sur le terrain ! Maintenant je respecte les choix du coach. Quand je rentre sur le terrain, c'est pour donner le maximum », a déclaré le natif de Chambéry en conférence de presse ce vendredi.

Giroud veut rester dans le bon état d’esprit

S’il accepte son sort, l’ancien rossonerro affirme aussi qu’il n’attaque pas la compétition en étant dépourvu de motivation personnelle. « Evidemment que je préfère être titulaire mais ça ne change pas mon état d'esprit si je ne pars pas d'entrée. Si je peux renverser la tendance, parce que je me sens combatif et prêt, je le ferai. Je suis loin d'être parti dans un état d'esprit un peu plus cool. Je suis déterminé », a-t-il assuré.

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Giroud France 2023Getty Images

Il a ensuite judicieusement rappelé que démarrer depuis le banc ne lui a jamais posé problème en sélection. "C'est un peu l'histoire de ma carrière, à certaines périodes. Ce ne serait pas raisonnable de résumer ma carrière ça, mais quand j'ai été dos au mur, sur le banc, j'ai toujours réussi à rebondir. Le plus important est de rester dans le bon état d'esprit. Mon état d'esprit reste inchangé, avec l'envie d'apporter quelque chose avec ce que le coach me donnera. Je pense collectif avant moi même. Quel que soit mon rôle, j'espère donner le max et profiter de chaque instant."

Pour lui, Thuram n’est pas un concurrent

A son poste, Giroud est aujourd’hui devancé dans la hiérarchie par Marcus Thuram. Un coéquipier qu’il est disposé à aider du mieux que possible. "C'est un Intériste, donc pas facile pour moi (rires) ! C'est un petit frère. Je me souviens que j'avais parlé à Lilian, qui avait eu des mots sympas à mon égard. J'ai ce respect mutuel envers lui et Marcus, qui est l'un des joueurs qui prendra le relais devant. Je suis là pour l'accompagner. Aucun esprit de compétition entre nous. Que du bonheur de l'aider. Il faut passer le flambeau."

L’ancien montpélliérain a ensuite concédé qu’il attaque cet Euro en étant surtout tourné vers le collectif : "Je suis rempli d'excitation, de nostalgie, d'envie. L'objectif c'est le collectif, faire la plus belle compétition possible. On a perdu cette compétition chez nous, ça reste dans un coin de la tête. Les objectifs personnels passent après". D’un autre côté, s’il a la possibilité d’améliorer son record de buts en Bleu, il ne s’en priverait certainement pas. « Les 60 buts en sélection ? Pourquoi pas ? », a-t-il souligné.

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