Matteo Guendouzi (19 ans) était titulaire jeudi pour sa première sélection avec l'équipe de France Espoirs. Auteur d'un match plein contre la Croatie (2-2), le milieu de terrain d'Arsenal a répondu de belle manière aux attentes de Sylvain Ripoll. Une première sortie qui devrait en appeler d'autres.
Vous avez marqué les esprits pour votre première sélection en Espoirs. Un match que vous avez abordé sans crainte apparente...
Matteo Guendouzi : Je suis un garçon qui essaye de m'adapter à l'équipe. Il y a un groupe qui a déjà bien travaillé depuis de nombreux mois ensemble. Ils ont fait de très bonnes choses avant que j'arrive. J'ai essayé de m'intégrer au maximum pour faire un bon match. Je ne me mets pas de pression particulière, j'essaye de jouer comme je sais le faire. Ça a plutôt bien fonctionné cette fois-ci, mais maintenant il faut confirmer sur la durée.
Le coach a dit que vous n'aviez pas l'habitude de subir. Est-ce bien l'un de vos traits de caractère ?
C'est vrai que je n'aime pas subir. Il me connaît très bien et il a raison.
On avait l'impression que ce n'était pas votre première sélection avec les Espoirs...
Comme je l'ai dit, j'essaye vraiment de m'intégrer. Mes coéquipiers m'ont mis très à l'aise, ils m'ont facilité les choses. Ils m'ont donné beaucoup de ballons, j'ai pu créer beaucoup de choses. C'est aussi grâce à eux si j'ai fait une bonne performance. J'essaye toujours de m'adapter par rapport à mon équipe. Avant, j'étais avec les U20. C'est bien pour moi, mais c'est dans la continuité que ça va se jouer. Il faut vraiment que je continue à travailler. C'est le plus important.
Dans certains gestes, certaines attitudes, vous avez semblé être le patron à certains moments...
Il y a déjà des patrons dans l'équipe. J'essaye de rester comme je suis, que ce soit avec Arsenal, Lorient, les Espoirs ou les U20. Je ne vais pas changer. C'est mon attitude sur le terrain. Je veux toujours gagner. Ça peut se retranscrire par des gestes que vous voyez, mais je n'y fais pas vraiment attention.
Propos recueillis par Benjamin Quarez, à Beauvais.
