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Cavani, L. Diarra, Emery...Les réactions après PSG-Strasbourg (5-2)

Très attendu suite à sa sortie manquée en terre madrilène, le PSG n'a pas failli aux attentes, ce samedi lors de la réception de Strasbourg en Ligue 1 (5-2). Même en connaissant quelques temps faibles, les joueurs de capitale ont signé une large victoire. Une réaction convaincante, dont les joueurs se sont réjouis après la partie. Dans leurs réactions d'après-match, ils ont tous mis l'accent sur la nécessité de relever la tête et penser aux échéances qui arrivent.

Paris réagit face à Strasbourg

Edinson Cavani (attaquant du PSG sur Canal+) : "Il fallait gagner pour se changer les idées. Ce qui est passé est passé. Il faut regarder de l'avant. Et il faut aussi penser à l'autre objectif qu'est le championnat. Aujourd'hui, nous avons fait un bon match, même s'il y a eu des moments compliqués. Mais nous allons continuer. C'était une bonne réaction aujourd'hui. Contre le Real, il reste 90 minutes encore et il y a aussi les autres compétitions. L'ambiance était tendue après le Real, mais c'est normal. Mais il faut laisser tout ça derrière. Il faut continuer à travailler, rester ensemble et travailler comme une équipe. La seule manière de se redresser c'est de rester ensemble et ce n'est que comme ça qu'on peut gagner des choses importantes. Nous sommes tous ensemble. Les grandes équipes, dans les moments difficiles, il faut rester solidaires". 

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Lassana Diarra (milieu du PSG) : "C'est de mieux en mieux. Cela fait moins d'un mois que je suis là, je travaille, le club met tout en place pour que je m'adapte le plus rapidement possible, ça suit son cours, petit à petit on retrouve les sensations. Cela fait longtemps que je joue au foot, je me connais, il ne faut pas griller les étapes. Je n'ai pas signé au PSG pour un match, je vous le précise. Je sais ce que je dois faire. Pour le match aller faut poser la question au coach, si on fait appel à moi je donne le meilleur de moi-même. Il y a des gens qui sont là et qui ont bien travaillé donc c'est à moi de m'adapter et de tout faire pour gagner ma place, tranquillement. Marseille ? Je joue à domicile, dans mon stade. Je n'ai pas de problèmes avec les Marseillais. J'ai joué à Marseille, j'ai respecté le maillot, je me suis battu, aujours'hui je suis à Paris... Ce n'est que du football. Et sportivement, je m'attends à prendre les trois points, tout simplement (rires). J'arrive dans une équipe au milieu de l'année, le train est déjà en marche... Un peu de patience et vous verrez. (Sur la Coupe du monde, ndlr) Il n'y a que le prochain match qui est dans ma tête. On ne retient que les victoires et les défaites, ça ne s'est pas passé comme on le souhaitait à Madrid, mais ce n'est pas fini".

Thiago Motta (milieu de terrain du PSG) : "Ce sont trois points très intéressants, ce soir. C'était l'objectif et on est contents (...) Le Real ? On a une totale confiance en notre équipe et son potentiel. Les supporters seront là. On peut se qualifier (...) Moi, je me sens bien, comme mes coéquipiers. Le plus important, c'est la force du groupe. On espère qu'on sera bien pour aborder les matches qui viennent. Si j'ai été surpris de ne pas aller à Madrid ? Je pense à l'avenir, pas au passé. Et notre avenir peut être beau. On peut faire de belles choses. On a le potentiel pour battre n'importe quelle équipe. Mais cela dépend de nous. Le vestiaire a bien réagi. On n'aime pas perdre, la défaite nous a fait du mal, mais il reste le match retour. On peut rebondir. On doit avoir une stratégie claire et qu'on y croit. Le plus important aujourd'hui c'est de gagner (...) Je suis prêt pour le Clasico. On va attaquer ce match comme on avait attaqué les précédents Clasicos. Jusqu'à présent, cela nous a réussi et on espère continuer comme ça. On aime jouer ces matches-là. A l'aller, on a souffert". 

Unai Emery (entraineur du PSG) :  "La victoire est importante après le match de mercredi. On confirme que le club maintien un bon rythme à domicile. Ça nous permet de préparer les deux matches contre Marseille et Madrid qui arrivent (...) Quand les joueurs et moi nous parlions dans le vestiaire, on s’est rappelé du match de mercredi mais c’est important de se rappeler des choses positives. Nous voulons transmettre aux supporters que nous aurons besoin de tout le monde. Les trois prochains matches ici sont très importants et on va être très concentrés. C’est très bon de jouer deux fois contre Marseille car ils ont un très bon niveau. L’équipe est prête malgré le résultat de mercredi. Je suis sûr que la performance sera bonne au prochain match (...) Tout le monde sait qu’à la maison, on a une force en plus. Peut-être que la performance de l’adversaire est meilleure quand il joue à domicile. Ça ne dépend pas seulement de nous. Ça dépend des actions, des arbitres aussi."

Thierry Laurey (entraineur de Strasbourg) : "Je n’ai eu aucun espoir mais c’était sympathique de démarrer comme ça, de marquer. On s’est dit qu’on ne leur referait pas le coup quand même. Il y avait des coups çà jouer et on aurait pu certainement mieux faire. 5-2, la sanction aurait pu être plus lourde. On a eu des possibilités au Parc donc ça peut nous permettre d’avoir des ambitions. On aurait aimé qu’ils aient le syndrome de Madrid mais ça, c’est dans les livres, ou dans les films. Il a trop de différences avec les équipes promues (...) Je n’ai pas trouvé cette équipe fébrile. Si on avait été capable de l’agresser, on aurait pu gagner quelques ballons intéressants. Mis à part le premier but, on n’a pas eu la capacité de le faire. Ce sont plus les buts encaissés qui font mal".

Stéphane Bahoken (attaquant de Strasbourg sur Canal+) : "On a pris des buts en faisant des erreurs. Si on avait évité ces erreurs-là, on aurait eu un score un peu plus conquérant. On n'a pas démérité, on n'a pas été mauvais. On a réussi à marquer aussi. Il faut en retirer du positif. On sait qu'en Ligue 1, les erreurs ça ne pardonne pas. Et face au PSG encore plus. Deux erreurs, deux buts, c'est du très haut niveau. Le PSG, ils savent ce qu'ils font. Ils peuvent perdre un match, puis gagner avec beaucoup d'écart". 

Propos recueillis par Sabrina Belalmi et Julie Yalap au Parc des Princes

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