Classés à la 13ème place de la Ligue 1, les Girondins de Bordeaux sont sur courant alternatif ces derniers mois. Malgré l'arrivée sur le banc de Jean-Louis Gasset, un technicien d'expérience, les Girondins peinent à séduire, tandis que les lacunes collectives sont souvent masquées par les exploits d'Hatem Ben Arfa.
Et la situation ne risque pas vraiment de s'améliorer dans les prochains mois. Bien au contraire, si l'on en croit les récentes déclarations d'Alain Roche, directeur sportif du club. Alors que la crise financière liée à la pandémie de Covid-19 touche l'ensemble des clubs français, Bordeaux était déjà en situation de précarité avant celle-ci...
"Personne n’aime ce genre de situation"
Dans ces conditions, difficile de redresser la barre, a prévenu le dirigeant lors d'un entretien à France Bleu. À Bordeaux, l'heure est donc aux départs lors de ce mercato. "Ces situations sont difficiles pour les joueurs et le club aussi. Il y a des ambitions de part et d’autre. S’il y a des départs, ça veut dire qu’il y a accord commun. Tout le monde sera heureux. Maintenant, il ne faut pas déséquilibrer l’effectif. Il faut tenter de l’ajuster comme on a voulu le faire au mercato estival. On n’a pas réussi à faire tout ce qu’on souhaitait avec notamment certains joueurs où nous souhaitions qu’ils partent. Peut-être ça va se réaliser lors de ce mercato", a ainsi expliqué Alain Roche, mardi.
"Il ne faut pas non plus affaiblir cet effectif. Il faut trouver l’équilibre et être compétitif. On fera sûrement des insatisfaits. On gardera peut-être des joueurs contre leur gré. Ce sont les aléas, les contrats sont là. Mexer est arrivé libre de Rennes à Bordeaux. Ça peut arriver pour certains de partir. Ce sont des conditions qui peuvent être très intéressantes pour un joueur, ça leur permet de négocier une prime plus importante le jour où il signe ailleurs", a ensuite ajouté le dirigeant, pessimiste.
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"Personne n’aime ce genre de situation. Quand un joueur est en fin de contrat, il n’a pas envie de se blesser, surtout s’il a une opportunité en juin prochain. Ce sont des choses qu’il faudra gérer entre le club et le joueur mais ça sera difficile entre ça et le contexte économique. On va passer six mois compliqués…", a enfin prévenu l'ancien du Paris Saint-Germain. En d'autres mots, si le sportif n'est pas au mieux à Bordeaux, la situation en interne ne permettra pas de relancer la machine.




