L'une des sagas de transferts les plus interminables de l'été est toujours loin d'être résolue – et c'est voulu. Le Real Betis ne se précipite pas pour débourser l'argent que Manchester United souhaite pour Antony, sachant que le temps joue en sa faveur.
Les Red Devils veulent désespérément se débarrasser du Brésilien, et plus le temps passe, plus ils le seront. Du moins, c'est ce sur quoi le Real Betis mise.
Le club sévillan ne peut évidemment pas se ruiner et dépenser 50 millions d'euros pour Antony, mais il démontre sur le marché qu'il y a de l'argent à disposition. Les Andalous s'apprêtent à débourser 13,8 millions d'euros pour le milieu de terrain de Monterrey, Nelson Deossa, portant leur budget total à 42,1 millions d'euros pour l'été.
Le Betis serait prêt à débourser jusqu'à 20 millions d'euros pour un certain pourcentage des droits d'Antony, mais Manchester United est déterminé à se laver les mains du joueur de 25 ans en le vendant intégralement.
En temps normal, la situation pourrait se résoudre en vendant simplement Antony à l'un de ses autres prétendants, de préférence un club saoudien, pour obtenir une prime de transfert.
Cependant, dans ce cas précis, Antony complique les choses car, selon Sport, il a clairement fait savoir à tout le monde, y compris à ses admirateurs, qu'il ne souhaitait revenir au Betis que cet été.
Pour l'instant, il n'envisage aucune autre approche, et cela fait partie intégrante du jeu de transfert du Betis avec Manchester United. Le club estime que cette lenteur joue en sa faveur et qu'elle finira par convaincre le club d'Old Trafford de céder et d'accepter un accord qui lui convienne pour se débarrasser de cette « patate chaude ».
Antony est prêt à attendre la fin du mercato pour rejoindre le Betis, et les Verdiblancos, malgré leurs menaces de poursuivre d'autres cibles, n'ont aucune intention de renoncer à l'accord. Le Brésilien est même prêt à accepter une baisse de salaire significative pour rejoindre les Andalous.